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Paul Paray, Detroit Symphony Orchestra - Roussel: Symphonie No. 3, Suite en Fa, Sinfonietta pour cordes (2018)

Paul Paray, Detroit Symphony Orchestra - Roussel: Symphonie No. 3, Suite en Fa, Sinfonietta pour cordes (2018)
  • Title: Roussel: Symphonie No. 3, Suite en Fa, Sinfonietta pour cordes
  • Year Of Release: 2018
  • Label: Les Indispensables de Diapason
  • Genre: Classical
  • Quality: flac lossless (tracks)
  • Total Time: 01:19:21
  • Total Size: 402 mb
  • WebSite:
Tracklist

01. Suite in F, Op. 33, L. 39: I. Prélude (1957 Recording)
02. Suite in F, Op. 33, L. 39: II. Sarabande (1957 Recording)
03. Suite in F, Op. 33, L. 39: III. Gigue (1957 Recording)
04. 2 Poèmes de Ronsard, Op. 26, L. 31: I. Rossignol, mon mignon (Lent) [2000 Recording]
05. Sérénade pour flûte, violon, alto, violoncelle et harpe in C Major, Op. 30, L. 36: I. Allegro (1961 Recording)
06. Sérénade pour flûte, violon, alto, violoncelle et harpe in C Major, Op. 30, L. 36: II. Andante (1961 Recording)
07. Sérénade pour flûte, violon, alto, violoncelle et harpe in C Major, Op. 30, L. 36: III. Presto (1961 Recording)
08. Sinfonietta pour cordes, Op. 52, L. 66: I. Allegro molto (1955 Recording)
09. Sinfonietta pour cordes, Op. 52, L. 66: II. Andante (1955 Recording)
10. Sinfonietta pour cordes, Op. 52, L. 66: III. Allegro (1955 Recording)
11. 3 Pièces pour piano, Op. 49, L. 62: I. Allegro con brio in C Major (1949 Recording)
12. 3 Pièces pour piano, Op. 49, L. 62: II. Allegro grazioso in F Major (1949 Recording)
13. 3 Pièces pour piano, Op. 49, L. 62: III. Allegro con spirito in C Major (1949 Recording)
14. 2 Poèmes de Ronsard, Op. 26, L. 31: II. Ciel, aer, et vens (Très modéré) [2000 Recording]
15. Symphony No. 3 in G Minor, Op. 42, L. 53: I. Allegro vivo (1961 Recording)
16. Symphony No. 3 in G Minor, Op. 42, L. 53: II. Adagio (1961 Recording)
17. Symphony No. 3 in G Minor, Op. 42, L. 53: III. Vivace (1961 Recording)
18. Symphony No. 3 in G Minor, Op. 42, L. 53: IV. Allegro con spirito (1961 Recording)

Paul Paray, Detroit Symphony Orchestra - Roussel: Symphonie No. 3, Suite en Fa, Sinfonietta pour cordes (2018)


Albert Roussel (1869-1937) a vingt-cinq ans, en 1894, lorsqu’il renonce à une carrière toute tracée d’officier de marine (il a navigué jusqu’en Cochinchine et aux Indes) pour entamer de sérieuses études musicales : il s’installe à Paris, prend des leçons auprès d’Eugène Gigout, puis devient l’élève de Vincent d’Indy à la Schola Cantorum. La maîtrise du contrepoint qu’il y acquiert (puis enseigne) n’assèche en rien une inspiration aussi personnelle que colorée. Joyau de son oeuvre pour orchestre, la Suite en fa (1926) est emblématique d’une écriture vigoureuse : Paul Paray élance les lignes anguleuses du Prélude comme personne (et quels cuivres !), rend à la Gigue ses sonorités de kermesse, équilibre souplesse et ferveur dans la Sarabande. Comme les Deux poèmes de Ronsard (1924), où Roussel entrelace un soprano et une flûte volubile, la Sérénade (1925) pour flûte, harpe, violon, alto et violoncelle s’envole vers des sphères plus éthérées : des ostinatos arachnéens servent d’écrin à un Andante qui n’est que frémissement et caresse sous les doigts du Melos Ensemble of London. Les Trois pièces op. 49 (1933), chapeautant la production pour piano de Roussel ne tendentelles pas la main au groupe des Six ? Une toccata puis une espiègle valse polytonale (Yvonne Lefébure s’y amuse avec les incessants changements de rythmes et de nuances) débouchent sur un scherzo où un bref soupir est aussitôt balayé. C’est à Jane Evrard et son Orchestre féminin de Paris que le compositeur destine une Sinfonietta pour cordes tout ce qu’il y a de plus… virile : le crescendo douloureux de son Andante s’enchaîne à un tourbillon d’énergie, pour lequel Georges Tzipine fait crépiter les archets de la Société des concerts du Conservatoire. Roussel lui-même plaçait au sommet de son oeuvre sa Symphonie no 3, dont la création ouvrait, en 1930, les festivités du cinquantième anniversaire du Boston Symphony (précédant ainsi la Symphonie no 4 de Prokofiev, la Symphonie de psaumes de Stravinsky, les Métamorphoses de Respighi…). Pour la richesse de ses coloris, la fermeté des lignes, la beauté de la prise de son, c’est une autre phalange américaine, le New York Philharmonic, que nous avons choisie. Qui, mieux que l’insaisissable Leonard Bernstein, pouvait traduire « les brusques alternances de l’allégresse, de la méditation, du rêve, de la fulguration inquiète qui marquent l’art roussélien » (Fred Goldbeck) ? (François Laurent)

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