Sarah Maria Sun and Stefka Perifanova - Messiaen: Harawi, I/28 "Chant d'amour et de mort" (2020)
BAND/ARTIST: Sarah Maria Sun, Stefka Perifanova
- Title: Messiaen: Harawi, I/28 "Chant d'amour et de mort"
- Year Of Release: 2020
- Label: Mode Records
- Genre: Classical
- Quality: flac lossless
- Total Time: 01:00:33
- Total Size: 199 mb
- WebSite: Album Preview
Tracklist
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CD1
01. Harawi, I/28 "Chant d'amour et de mort": No. 1, La ville qui dormait, toi
02. Harawi, I/28 "Chant d'amour et de mort": No. 2, Bonjour toi, colombe verte
03. Harawi, I/28 "Chant d'amour et de mort": No. 3, Montagnes
04. Harawi, I/28 "Chant d'amour et de mort": No. 4, Doundou tchil
05. Harawi, I/28 "Chant d'amour et de mort": No. 5, L'amour de Piroutcha
06. Harawi, I/28 "Chant d'amour et de mort": No. 6, Répétition planétaire
07. Harawi, I/28 "Chant d'amour et de mort": No. 7, Adieu
CD2
01. Harawi, I/28 "Chant d'amour et de mort": No. 8, Syllabes
02. Harawi, I/28 "Chant d'amour et de mort": No. 9, L'escalier redit, gestes du soleil
03. Harawi, I/28 "Chant d'amour et de mort": No. 10, Amour oiseau d'étoile
04. Harawi, I/28 "Chant d'amour et de mort": No. 11, Katchikatchi les étoiles
05. Harawi, I/28 "Chant d'amour et de mort": No. 12, Dans le noir
L’histoire éternelle de Tristan et Yseult va irradier la pensée d’Olivier Messiaen dans les années d’après-guerre. Entre 1945 à 1949, il écrit coup sur coup sa trilogie Harawi (Chants d’amour et de mort), Turangalîla-Symphonie et les Cinq Rechants? Harawi est un vaste cycle de 12 mélodies, composé en 1945 et créé par la fidèle Marcelle Bunlet à Mâcon l’année suivante, puis à Bruxelles, avec l’auteur au piano. Le cycle se fonde sur une langue magique et en partie imaginée par le compositeur lui-même, qui s’est rapproché ici du quechua dont le mot « harawi » (devenu en espagnol « yaravi ») signifie « chant d’amour ». Dans ce cycle, Yseult devient Piroutcha se consumant d’amour, son chant reprenant thèmes et motifs venus du Pérou.
Messiaen nous convie ici à un théâtre musical plus qu’à un cycle traditionnel de mélodie française. La cantatrice doit posséder des graves comme des aigus acérés et un timbre lui permettant de pousser des cris sauvages, comme si elle était possédée. Elle doit aussi user d’onomatopées à travers des images surréalistes et symboliques où interviennent l’astronomie et, bien sûr, les oiseaux. Par sa durée inhabituelle et son extrême difficulté pour la voix, comme pour le piano, ce cycle est rarement joué et enregistré.
C’est à une véritable performance que nous convient ici la jeune soprano allemande Sarah Maria Sun et la pianiste Stefka Perifanova. On admire leur travail sur l’articulation d’un texte réputé incompréhensible et l’énergie joyeuse émanant du piano. L’acoustique légèrement réverbérée de l’enregistrement participe à la mise en espace sonore d’une œuvre difficile qui reste encore à découvrir.
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CD1
01. Harawi, I/28 "Chant d'amour et de mort": No. 1, La ville qui dormait, toi
02. Harawi, I/28 "Chant d'amour et de mort": No. 2, Bonjour toi, colombe verte
03. Harawi, I/28 "Chant d'amour et de mort": No. 3, Montagnes
04. Harawi, I/28 "Chant d'amour et de mort": No. 4, Doundou tchil
05. Harawi, I/28 "Chant d'amour et de mort": No. 5, L'amour de Piroutcha
06. Harawi, I/28 "Chant d'amour et de mort": No. 6, Répétition planétaire
07. Harawi, I/28 "Chant d'amour et de mort": No. 7, Adieu
CD2
01. Harawi, I/28 "Chant d'amour et de mort": No. 8, Syllabes
02. Harawi, I/28 "Chant d'amour et de mort": No. 9, L'escalier redit, gestes du soleil
03. Harawi, I/28 "Chant d'amour et de mort": No. 10, Amour oiseau d'étoile
04. Harawi, I/28 "Chant d'amour et de mort": No. 11, Katchikatchi les étoiles
05. Harawi, I/28 "Chant d'amour et de mort": No. 12, Dans le noir
L’histoire éternelle de Tristan et Yseult va irradier la pensée d’Olivier Messiaen dans les années d’après-guerre. Entre 1945 à 1949, il écrit coup sur coup sa trilogie Harawi (Chants d’amour et de mort), Turangalîla-Symphonie et les Cinq Rechants? Harawi est un vaste cycle de 12 mélodies, composé en 1945 et créé par la fidèle Marcelle Bunlet à Mâcon l’année suivante, puis à Bruxelles, avec l’auteur au piano. Le cycle se fonde sur une langue magique et en partie imaginée par le compositeur lui-même, qui s’est rapproché ici du quechua dont le mot « harawi » (devenu en espagnol « yaravi ») signifie « chant d’amour ». Dans ce cycle, Yseult devient Piroutcha se consumant d’amour, son chant reprenant thèmes et motifs venus du Pérou.
Messiaen nous convie ici à un théâtre musical plus qu’à un cycle traditionnel de mélodie française. La cantatrice doit posséder des graves comme des aigus acérés et un timbre lui permettant de pousser des cris sauvages, comme si elle était possédée. Elle doit aussi user d’onomatopées à travers des images surréalistes et symboliques où interviennent l’astronomie et, bien sûr, les oiseaux. Par sa durée inhabituelle et son extrême difficulté pour la voix, comme pour le piano, ce cycle est rarement joué et enregistré.
C’est à une véritable performance que nous convient ici la jeune soprano allemande Sarah Maria Sun et la pianiste Stefka Perifanova. On admire leur travail sur l’articulation d’un texte réputé incompréhensible et l’énergie joyeuse émanant du piano. L’acoustique légèrement réverbérée de l’enregistrement participe à la mise en espace sonore d’une œuvre difficile qui reste encore à découvrir.
Year 2020 | Classical | FLAC / APE
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