Baiba Skride, Andris Nelsons, Boston Symphony Orchestra - Shostakovich: Violin Concertos Nos. 1 & 2 (2025) [Hi-Res] [Dolby Atmos]
![Baiba Skride, Andris Nelsons, Boston Symphony Orchestra - Shostakovich: Violin Concertos Nos. 1 & 2 (2025) [Hi-Res] [Dolby Atmos]](https://www.dibpic.com/uploads/posts/2025-03/1743090246_baiba-skride-andris-nelsons-shostakovich-violin-concertos-nos_-1-2-2025.jpg)
BAND/ARTIST: Baiba Skride, Andris Nelsons, Boston Symphony Orchestra
- Title: Shostakovich: Violin Concertos Nos. 1 & 2
- Year Of Release: 2025
- Label: Deutsche Grammophon (DG)
- Genre: Classical
- Quality: Dolby Atmos (E-AC-3 JOC) / flac lossless (tracks) / flac 24bits - 96.0kHz
- Total Time: 01:20:51
- Total Size: 446 / 359 mb / 1.42 gb
- WebSite: Album Preview
Tracklist
01. Violin Concerto No. 1 in A Minor, Op. 99: I. Nocturne. Moderato
02. Violin Concerto No. 1 in A Minor, Op. 99: II. Scherzo. Allegro
03. Violin Concerto No. 1 in A Minor, Op. 99: III. Passacaglia. Andante
04. Violin Concerto No. 1 in A Minor, Op. 99: IV. Burlesque. Allegro con brio – Presto
05. Violin Concerto No. 2 in C-Sharp Minor, Op. 129: I. Moderato
06. Violin Concerto No. 2 in C-Sharp Minor, Op. 129: II. Adagio
07. Violin Concerto No. 2 in C-Sharp Minor, Op. 129: III. Adagio – Allegro
Jouant sur le Stradivarius « ex-baron Feilitzsch » qui lui est prêté par son compatriote Gidon Kremer, la violoniste lettone Baiba Skride apporte une vision très personnelle des deux Concertos pour violon de Dimitri Chostakovitch, disponibles à la fois sur cet album et au cœur de la monumentale anthologie de l’Orchestre Symphonique de Boston dirigé par son directeur musical Andris Nelsons parue chez le même éditeur à l’occasion du cinquantenaire de sa disparition en 1975.
Composés pour le même violoniste, l’immense David Oïstrakh, les deux œuvres sont d’une nature pourtant bien différente. En proie aux sarcasmes et à la persécution, Chostakovitch cacha durant sept ans l’existence du Concerto N° 1 en la mineur qui fut finalement créé à Leningrad (Saint-Pétersbourg de nos jours) après la mort de Staline, en 1955. Baiba Skride donne une vision saisissante de cette partition qui semble peuplée de fantômes dans le Nocturne initial pour déboucher sur un Scherzo particulièrement démoniaque et grinçant. Avec la Passacaille, on retombe dans une sorte de léthargie sombre avant que l’oeuvre ne soit couronnée par une Burlesque incongrue et délibérément joyeuse. Avec ses 40 minutes, le Concerto en la mineur est la plus importante des œuvres concertantes du compositeur soviétique.
Changement de ton avec le Concerto N° 2 en ut # mineur offert en 1967 par son auteur en guise de cadeau d’anniversaire pour les soixante ans du grand violoniste qui le reçut un an en avance à la suite d’une méprise de Chostakovitch ! Ce concerto est moins sombre et plus classique dans sa coupe en trois mouvements traditionnels que son aîné. Chacun des mouvements offre au soliste la possibilité d’un beau chant tour à tout profond et élégiaque, léger, voire facétieux.
01. Violin Concerto No. 1 in A Minor, Op. 99: I. Nocturne. Moderato
02. Violin Concerto No. 1 in A Minor, Op. 99: II. Scherzo. Allegro
03. Violin Concerto No. 1 in A Minor, Op. 99: III. Passacaglia. Andante
04. Violin Concerto No. 1 in A Minor, Op. 99: IV. Burlesque. Allegro con brio – Presto
05. Violin Concerto No. 2 in C-Sharp Minor, Op. 129: I. Moderato
06. Violin Concerto No. 2 in C-Sharp Minor, Op. 129: II. Adagio
07. Violin Concerto No. 2 in C-Sharp Minor, Op. 129: III. Adagio – Allegro
Jouant sur le Stradivarius « ex-baron Feilitzsch » qui lui est prêté par son compatriote Gidon Kremer, la violoniste lettone Baiba Skride apporte une vision très personnelle des deux Concertos pour violon de Dimitri Chostakovitch, disponibles à la fois sur cet album et au cœur de la monumentale anthologie de l’Orchestre Symphonique de Boston dirigé par son directeur musical Andris Nelsons parue chez le même éditeur à l’occasion du cinquantenaire de sa disparition en 1975.
Composés pour le même violoniste, l’immense David Oïstrakh, les deux œuvres sont d’une nature pourtant bien différente. En proie aux sarcasmes et à la persécution, Chostakovitch cacha durant sept ans l’existence du Concerto N° 1 en la mineur qui fut finalement créé à Leningrad (Saint-Pétersbourg de nos jours) après la mort de Staline, en 1955. Baiba Skride donne une vision saisissante de cette partition qui semble peuplée de fantômes dans le Nocturne initial pour déboucher sur un Scherzo particulièrement démoniaque et grinçant. Avec la Passacaille, on retombe dans une sorte de léthargie sombre avant que l’oeuvre ne soit couronnée par une Burlesque incongrue et délibérément joyeuse. Avec ses 40 minutes, le Concerto en la mineur est la plus importante des œuvres concertantes du compositeur soviétique.
Changement de ton avec le Concerto N° 2 en ut # mineur offert en 1967 par son auteur en guise de cadeau d’anniversaire pour les soixante ans du grand violoniste qui le reçut un an en avance à la suite d’une méprise de Chostakovitch ! Ce concerto est moins sombre et plus classique dans sa coupe en trois mouvements traditionnels que son aîné. Chacun des mouvements offre au soliste la possibilité d’un beau chant tour à tout profond et élégiaque, léger, voire facétieux.
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