![](/templates/plixid/images/plixid_writer_picture.jpg)
Russian Philharmonic Orchestra, Dmitry Yablonsky - Khachaturian: Symphony No. 2 in E Minor "The Bell" & Lermontov (2016)
BAND/ARTIST: Russian Philharmonic Orchestra, Dmitry Yablonsky
- Title: Khachaturian: Symphony No. 2 in E Minor "The Bell" & Lermontov
- Year Of Release: 2016
- Label: Naxos
- Genre: Classical
- Quality: flac lossless (tracks) +Booklet
- Total Time: 01:02:37
- Total Size: 266 mb
- WebSite: Album Preview
Tracklist
01. Symphony No. 2 in E Minor "The Bell": I. Andante maestoso
02. Symphony No. 2 in E Minor "The Bell": II. Allegro risoluto
03. Symphony No. 2 in E Minor "The Bell": III. Andante sostenuto
04. Symphony No. 2 in E Minor "The Bell": IV. Andante mosso - Allegro sostenuto
05. Lermontov: Introduction "On the Death of the Poet"
06. Lermontov: Mazurka
07. Lermontov: Waltz
Pauvre Khatchaturian ! La bien trop célèbre Danse du sabre de son ballet Gayaneh, ainsi que l’Adagio (infiniment plus inspiré, en vérité) tiré du même ballet et immortalisé par un fameux film de Kubrick, lui ont fait plus de tort que rendu justice. Car on limite trop souvent ce compositeur à ces quelques minutes, alors qu’il a à son actif d’autres ballets, six concertos, une quinzaine de partitions pour le cinéma, une forte vingtaine de musiques de scène pour le théâtre, de la musique de chambre, des mélodies, des œuvres pour piano, et trois symphonies. Parmi ces symphonies, la deuxième reste la plus connue, ou du moins la moins méconnue ; le surnom « Les Cloches » n’est pas du compositeur, mais d’un commentateur qui soulignait là que chacun des mouvements débute par un dessin mélodique et harmonique qui pourrait s’apparenter à celui d’une sonnerie de cloches d’orchestre. Écrite en 1943 dans la même retraite pour artistes d’Ivanovo dans laquelle travaillaient également Chostakovitch et Prokofiev, elle dure quelque cinquante minutes de puissance sauvage et pure – l’incidence évidente de la situation de guerre et la sensation d’impuissance des artistes ainsi éloignés des grands centres que sont Moscou ou Saint-Pétersbourg. On remarque immédiatement l’aspect quasiment cinématographique, scénique, de la partition qui fait appel à toute la panoplie orchestrale et toutes les grandes techniques destinées à impressionner – dans le bon sens du terme – l’auditeur et remuer en lui le même sentiment de révolte. Un moment épatant de musique soviétique ! L’Orchestre Philharmonique Russe, dirigé par Dimitri Yablonsky, complète le programme avec la suite Lermontov de 1954, conçue en recyclant des éléments d’une musique de scène écrite une douzaine d’années plus tôt pour accompagner la pièce Mascarade dudit Lermontov, et destinée à une pièce appelée Lermontov de Boris Lavrenyov. La Valse en est le moment le plus célèbre ; on y retrouve le Khatchaturian en technicolor tel qu’on l’admire encore et toujours, foisonnant, coloré, charmeur en diable.
01. Symphony No. 2 in E Minor "The Bell": I. Andante maestoso
02. Symphony No. 2 in E Minor "The Bell": II. Allegro risoluto
03. Symphony No. 2 in E Minor "The Bell": III. Andante sostenuto
04. Symphony No. 2 in E Minor "The Bell": IV. Andante mosso - Allegro sostenuto
05. Lermontov: Introduction "On the Death of the Poet"
06. Lermontov: Mazurka
07. Lermontov: Waltz
Pauvre Khatchaturian ! La bien trop célèbre Danse du sabre de son ballet Gayaneh, ainsi que l’Adagio (infiniment plus inspiré, en vérité) tiré du même ballet et immortalisé par un fameux film de Kubrick, lui ont fait plus de tort que rendu justice. Car on limite trop souvent ce compositeur à ces quelques minutes, alors qu’il a à son actif d’autres ballets, six concertos, une quinzaine de partitions pour le cinéma, une forte vingtaine de musiques de scène pour le théâtre, de la musique de chambre, des mélodies, des œuvres pour piano, et trois symphonies. Parmi ces symphonies, la deuxième reste la plus connue, ou du moins la moins méconnue ; le surnom « Les Cloches » n’est pas du compositeur, mais d’un commentateur qui soulignait là que chacun des mouvements débute par un dessin mélodique et harmonique qui pourrait s’apparenter à celui d’une sonnerie de cloches d’orchestre. Écrite en 1943 dans la même retraite pour artistes d’Ivanovo dans laquelle travaillaient également Chostakovitch et Prokofiev, elle dure quelque cinquante minutes de puissance sauvage et pure – l’incidence évidente de la situation de guerre et la sensation d’impuissance des artistes ainsi éloignés des grands centres que sont Moscou ou Saint-Pétersbourg. On remarque immédiatement l’aspect quasiment cinématographique, scénique, de la partition qui fait appel à toute la panoplie orchestrale et toutes les grandes techniques destinées à impressionner – dans le bon sens du terme – l’auditeur et remuer en lui le même sentiment de révolte. Un moment épatant de musique soviétique ! L’Orchestre Philharmonique Russe, dirigé par Dimitri Yablonsky, complète le programme avec la suite Lermontov de 1954, conçue en recyclant des éléments d’une musique de scène écrite une douzaine d’années plus tôt pour accompagner la pièce Mascarade dudit Lermontov, et destinée à une pièce appelée Lermontov de Boris Lavrenyov. La Valse en est le moment le plus célèbre ; on y retrouve le Khatchaturian en technicolor tel qu’on l’admire encore et toujours, foisonnant, coloré, charmeur en diable.
Year 2016 | Classical | FLAC / APE
As a ISRA.CLOUD's PREMIUM member you will have the following benefits:
- Unlimited high speed downloads
- Download directly without waiting time
- Unlimited parallel downloads
- Support for download accelerators
- No advertising
- Resume broken downloads