Buddy Guy - A Man And The Blues (1968)
BAND/ARTIST: Buddy Guy
- Title: A Man And The Blues
- Year Of Release: 1968
- Label: Vanguard Records
- Genre: Blues
- Quality: flac lossless (tracks)
- Total Time: 00:38:38
- Total Size: 186 mb
- WebSite: Album Preview
Tracklist
01. A Man And The Blues
02. I Can't Quit The Blues
03. Money (That's What I Want)
04. One Room Country Shack
05. Mary Had A Little Lamb
06. Just Playing My Axe
07. Sweet Little Angel
08. Worry, Worry
09. Jam On A Monday Morning
Enrobé dans ce ridicule dégueulis de couleurs psychédéliques, à l’époque supposé indispensable dans l’esprit des labels managers pour capter le public, jeune, blanc, et à fort pouvoir d’achat, cet album est la première réalisation de Buddy Guy pour son nouveau label, et depuis son départ de la mythique écurie de Chess Records. Vaste plaisanterie : ici, la musique du Louisianais sonne exactement comme une année auparavant, ce qui prouve (au moins pour encore quelque temps – les choses se dégraderont par la suite) que le blues de Guy est plus robuste que l’étiquette centrale du disque. Le guitariste est ici à la tête d’une petite escouade de copains, ou, a minima, de connaissances (le saxophoniste Bobby Fields et deux autres souffleurs, le batteur Fred Below, et, en première ligne, le pianiste Otis Spann, que beaucoup considère comme le pianiste majeur de l’après-guerre à Chicago, et qui est à l’époque responsable de la musicalité si particulière du groupe de Muddy Waters). Le tout est produit par Samuel Charters, spécialiste du country-blues, et en provenance de sa Nouvelle-Orléans d’adoption. Mais la grande affaire des sessions reste naturellement le son si particulier du soliste, et sa capacité à aborder toutes ses interventions dans un minimalisme nerveux, immédiatement identifiable. Quelques chansons présentes ici entreront dans l’histoire du blues, à commencer par un très ambigu « Mary Had A Littlle Lamb », qui sera un cheval de bataille du Double Trouble de Stevie Ray Vaughan. Egalement à signaler une reprise du « One Room Country Shack » (chanson signée par le pianiste Mercy Dee Walton, disparu une poignée d’années auparavant). Sur « Money (That’s All I Want) », standard immortel du rock dont le thème est à prendre ici absolument au premier degré, Guy renvoie à leurs chères études les générations de musiciens blancs qui y ont rodé leurs capacités à gérer un riff assassin. Quant à « I Can’t Quit The Blues », répertoire original, elle offre une nouvelle gemme dans la carrière du guitariste, impeccable dans ce shuffle en permanence réinventé.
01. A Man And The Blues
02. I Can't Quit The Blues
03. Money (That's What I Want)
04. One Room Country Shack
05. Mary Had A Little Lamb
06. Just Playing My Axe
07. Sweet Little Angel
08. Worry, Worry
09. Jam On A Monday Morning
Enrobé dans ce ridicule dégueulis de couleurs psychédéliques, à l’époque supposé indispensable dans l’esprit des labels managers pour capter le public, jeune, blanc, et à fort pouvoir d’achat, cet album est la première réalisation de Buddy Guy pour son nouveau label, et depuis son départ de la mythique écurie de Chess Records. Vaste plaisanterie : ici, la musique du Louisianais sonne exactement comme une année auparavant, ce qui prouve (au moins pour encore quelque temps – les choses se dégraderont par la suite) que le blues de Guy est plus robuste que l’étiquette centrale du disque. Le guitariste est ici à la tête d’une petite escouade de copains, ou, a minima, de connaissances (le saxophoniste Bobby Fields et deux autres souffleurs, le batteur Fred Below, et, en première ligne, le pianiste Otis Spann, que beaucoup considère comme le pianiste majeur de l’après-guerre à Chicago, et qui est à l’époque responsable de la musicalité si particulière du groupe de Muddy Waters). Le tout est produit par Samuel Charters, spécialiste du country-blues, et en provenance de sa Nouvelle-Orléans d’adoption. Mais la grande affaire des sessions reste naturellement le son si particulier du soliste, et sa capacité à aborder toutes ses interventions dans un minimalisme nerveux, immédiatement identifiable. Quelques chansons présentes ici entreront dans l’histoire du blues, à commencer par un très ambigu « Mary Had A Littlle Lamb », qui sera un cheval de bataille du Double Trouble de Stevie Ray Vaughan. Egalement à signaler une reprise du « One Room Country Shack » (chanson signée par le pianiste Mercy Dee Walton, disparu une poignée d’années auparavant). Sur « Money (That’s All I Want) », standard immortel du rock dont le thème est à prendre ici absolument au premier degré, Guy renvoie à leurs chères études les générations de musiciens blancs qui y ont rodé leurs capacités à gérer un riff assassin. Quant à « I Can’t Quit The Blues », répertoire original, elle offre une nouvelle gemme dans la carrière du guitariste, impeccable dans ce shuffle en permanence réinventé.
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