BBC Scottish Symphony Orchestra & Thomas Dausgaard - Bartók: The Miraculous Mandarin, Suite No. 2 & Hungarian Peasant Songs (2021) [Hi-Res]
BAND/ARTIST: BBC Scottish Symphony Orchestra, Thomas Dausgaard
- Title: Bartók: The Miraculous Mandarin, Suite No. 2 & Hungarian Peasant Songs
- Year Of Release: 2021
- Label: Onyx Classics
- Genre: Classical
- Quality: flac lossless (image +.cue, log, scans) / flac 24bits - 96.0kHz +Booklet
- Total Time: 01:12:49
- Total Size: 328 mb / 1.27 gb
- WebSite: Album Preview
Tracklist
01. The Miraculous Mandarin, Sz. 73: I. Introduction
02. The Miraculous Mandarin, Sz. 73: II. 1st Decoy Game
03. The Miraculous Mandarin, Sz. 73: III. 2nd Decoy Game
04. The Miraculous Mandarin, Sz. 73: IV. 3rd Decoy Game
05. The Miraculous Mandarin, Sz. 73: V. The Mandarin Enters
06. The Miraculous Mandarin, Sz. 73: VI. Dance of the Girl
07. The Miraculous Mandarin, Sz. 73: VII. The Chase
08. The Miraculous Mandarin, Sz. 73: VIII. Suddenly the Mandarin's Head Appears
09. The Miraculous Mandarin, Sz. 73: IX. The Mandarin Falls on the Floor
10. Hungarian Peasant Songs, Sz. 100: I. Romance
11. Hungarian Peasant Songs, Sz. 100: II. Allegro
12. Hungarian Peasant Songs, Sz. 100: III. Allegretto
13. Hungarian Peasant Songs, Sz. 100: IV. Allegro
14. Hungarian Peasant Songs, Sz. 100: V. Largamento
15. Hungarian Peasant Songs, Sz. 100: VI. Moderato
16. Hungarian Peasant Songs, Sz. 100: VII. Allegro moderato
17. Hungarian Peasant Songs, Sz. 100: VIII. Allegro
18. Suite No. 2, Sz. 34: I. Comodo
19. Suite No. 2, Sz. 34: II. Allegro scherzando
20. Suite No. 2, Sz. 34: III. Andante
21. Suite No. 2, Sz. 34: IV. Comodo
Thomas Dausgaard poursuit son périple au cœur de l’œuvre de Béla Bartók, en regroupant ici, après un premier volet réunissant la rare Suite No. 1, Op. 3 (Sz. 31) et le Concerto pour orchestre (Sz. 116), trois œuvres particulièrement diverses, le ballet intégral du Mandarin merveilleux (Sz. 73), les 8 chants paysans hongrois (Sz. 100) et la peu connue Suite No. 2 (Sz. 34).
Deux chefs marquèrent particulièrement la discographie et l’imaginaire du mélomane pour Le Mandarin merveilleux. Tout d’abord, Antal Doráti, d’une acuité poignante, à deux reprises : la version de 1964 avec le BBC Symphony Orchestra demeure l’une des plus violentes, bruitistes, absolument charnelles, quand le Decca de 1983 à Detroit, moins axé sur les arêtes rythmiques, est terrifiant par sa débauche indécente de couleurs. Pierre Boulez atteint lui-aussi un équilibre parfait, dans ses deux versions avec New York (CBS) et Chicago (Deutsche Grammophon), entre la science du récit et l’analyse de l’écriture : ses enregistrements d’une remarquable fluidité soulignent plus franchement l’aspect volontiers « noir et blanc » de l’écriture.
Depuis le début des années 1980, tous les orchestres ont parfaitement assimilé la nouveauté du discours de ce ballet farouche et à fort caractère sexuel, et les musiciens le jouent avec plus d’assurance technique. Il reste pourtant difficile pour les chefs d’orchestre d’en capter précisément l’esprit. Avec le BBC Scottish Symphony Orchestra, Thomas Dausgaard n’accuse pas la violence de la partition, tout en soulignant, toujours, les audaces harmoniques et de l’instrumentation (étonnant Suddenly the Mandarin's Head Appears vers la fin). Le Mandarin merveilleux devient plutôt ici une œuvre de concert, oubliant sa vocation première de ballet chorégraphié et d’œuvre absolument narrative. Somptueux assurément ; à force de souligner les influences de la musique française, Dausgaard n’amoindrirait-il pas trop la puissance iconoclaste de la partition ?
Ce programme devient particulièrement précieux pour les deux œuvres suivantes, à commencer par les rares Hungarian Peasant Songs (Sz. 100), en fait l’orchestration en 1933 par l’auteur lui-même de neuf des 15 Chants paysans hongrois (Sz. 71) pour piano de 1914-1918, qui se terminent dans les deux versions par l’une de ses pièces les plus enthousiasmantes, un Allegro en mode mixolydien. La version orchestrale est très rarement enregistrée. Thomas Dausgaard la défend avec beaucoup d’ardeur et de raffinement (notamment du côté des bois), avec même un zeste d’esprit rustre bienvenu. Dommage que la prise de son manque un peu de définition au niveau des cordes.
Thomas Dausgaard est aussi parfait dans la plus lyrique et d’esprit plus romantique Suite No. 2, de 1909, en particulier au cours du très poétique Andante, le troisième mouvement. Bref, un album à écouter sans hésiter.
01. The Miraculous Mandarin, Sz. 73: I. Introduction
02. The Miraculous Mandarin, Sz. 73: II. 1st Decoy Game
03. The Miraculous Mandarin, Sz. 73: III. 2nd Decoy Game
04. The Miraculous Mandarin, Sz. 73: IV. 3rd Decoy Game
05. The Miraculous Mandarin, Sz. 73: V. The Mandarin Enters
06. The Miraculous Mandarin, Sz. 73: VI. Dance of the Girl
07. The Miraculous Mandarin, Sz. 73: VII. The Chase
08. The Miraculous Mandarin, Sz. 73: VIII. Suddenly the Mandarin's Head Appears
09. The Miraculous Mandarin, Sz. 73: IX. The Mandarin Falls on the Floor
10. Hungarian Peasant Songs, Sz. 100: I. Romance
11. Hungarian Peasant Songs, Sz. 100: II. Allegro
12. Hungarian Peasant Songs, Sz. 100: III. Allegretto
13. Hungarian Peasant Songs, Sz. 100: IV. Allegro
14. Hungarian Peasant Songs, Sz. 100: V. Largamento
15. Hungarian Peasant Songs, Sz. 100: VI. Moderato
16. Hungarian Peasant Songs, Sz. 100: VII. Allegro moderato
17. Hungarian Peasant Songs, Sz. 100: VIII. Allegro
18. Suite No. 2, Sz. 34: I. Comodo
19. Suite No. 2, Sz. 34: II. Allegro scherzando
20. Suite No. 2, Sz. 34: III. Andante
21. Suite No. 2, Sz. 34: IV. Comodo
Thomas Dausgaard poursuit son périple au cœur de l’œuvre de Béla Bartók, en regroupant ici, après un premier volet réunissant la rare Suite No. 1, Op. 3 (Sz. 31) et le Concerto pour orchestre (Sz. 116), trois œuvres particulièrement diverses, le ballet intégral du Mandarin merveilleux (Sz. 73), les 8 chants paysans hongrois (Sz. 100) et la peu connue Suite No. 2 (Sz. 34).
Deux chefs marquèrent particulièrement la discographie et l’imaginaire du mélomane pour Le Mandarin merveilleux. Tout d’abord, Antal Doráti, d’une acuité poignante, à deux reprises : la version de 1964 avec le BBC Symphony Orchestra demeure l’une des plus violentes, bruitistes, absolument charnelles, quand le Decca de 1983 à Detroit, moins axé sur les arêtes rythmiques, est terrifiant par sa débauche indécente de couleurs. Pierre Boulez atteint lui-aussi un équilibre parfait, dans ses deux versions avec New York (CBS) et Chicago (Deutsche Grammophon), entre la science du récit et l’analyse de l’écriture : ses enregistrements d’une remarquable fluidité soulignent plus franchement l’aspect volontiers « noir et blanc » de l’écriture.
Depuis le début des années 1980, tous les orchestres ont parfaitement assimilé la nouveauté du discours de ce ballet farouche et à fort caractère sexuel, et les musiciens le jouent avec plus d’assurance technique. Il reste pourtant difficile pour les chefs d’orchestre d’en capter précisément l’esprit. Avec le BBC Scottish Symphony Orchestra, Thomas Dausgaard n’accuse pas la violence de la partition, tout en soulignant, toujours, les audaces harmoniques et de l’instrumentation (étonnant Suddenly the Mandarin's Head Appears vers la fin). Le Mandarin merveilleux devient plutôt ici une œuvre de concert, oubliant sa vocation première de ballet chorégraphié et d’œuvre absolument narrative. Somptueux assurément ; à force de souligner les influences de la musique française, Dausgaard n’amoindrirait-il pas trop la puissance iconoclaste de la partition ?
Ce programme devient particulièrement précieux pour les deux œuvres suivantes, à commencer par les rares Hungarian Peasant Songs (Sz. 100), en fait l’orchestration en 1933 par l’auteur lui-même de neuf des 15 Chants paysans hongrois (Sz. 71) pour piano de 1914-1918, qui se terminent dans les deux versions par l’une de ses pièces les plus enthousiasmantes, un Allegro en mode mixolydien. La version orchestrale est très rarement enregistrée. Thomas Dausgaard la défend avec beaucoup d’ardeur et de raffinement (notamment du côté des bois), avec même un zeste d’esprit rustre bienvenu. Dommage que la prise de son manque un peu de définition au niveau des cordes.
Thomas Dausgaard est aussi parfait dans la plus lyrique et d’esprit plus romantique Suite No. 2, de 1909, en particulier au cours du très poétique Andante, le troisième mouvement. Bref, un album à écouter sans hésiter.
Year 2021 | Classical | FLAC / APE | CD-Rip | HD & Vinyl
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