Steve Davislim, Christian Tetzlaff, Wiener Philharmoniker, Pierre Boulez, Singverein Der Gesellschaft Der Musikfreunde, Johannes Prinz - Szymanowski: Violin Concerto No.1, Op.35; Symphony No.3, Op.27 "Song of the Night" (2010)
BAND/ARTIST: Steve Davislim, Christian Tetzlaff, Wiener Philharmoniker, Pierre Boulez, Singverein Der Gesellschaft Der Musikfreunde, Johannes Prinz
- Title: Szymanowski: Violin Concerto No.1, Op.35; Symphony No.3, Op.27 "Song of the Night"
- Year Of Release: 2022
- Label: Deutsche Grammophon (DG)
- Genre: Classical
- Quality: flac lossless (tracks)
- Total Time: 00:48:34
- Total Size: 235 mb
- WebSite: Album Preview
Tracklist
01. Violin Concerto No. 1, Op. 35: Vivace assai
02. Violin Concerto No. 1, Op. 35: Cadenza
03. Symphony No. 3 - "Chant de la nuit", Op. 27: Moderato assai
04. Symphony No. 3 - "Chant de la nuit", Op. 27: Vivace scherzando
05. Symphony No. 3 - "Chant de la nuit", Op. 27: Largo
À la fin de sa brillante carrière de chef d’orchestre, Pierre Boulez s’est pris de passion pour des compositeurs qu’il ignorait jusqu’alors, quand il ne les méprisait pas. Le jeune Boulez avait découvert la musique de Karol Szymanowski dès ses années de formation, à Lyon. À l’âge de dix-sept ans, il avait été durablement impressionné par la singularité de cette musique lors d’une audition de La Fontaine d’Aréthuse, extraite des Mythes pour violon et piano. Si cette graine a mis du temps à germer, elle a produit un beau fruit automnal avec cet enregistrement de 2009, un des plus beaux de Pierre Boulez, réalisé en parfaite complicité avec le violoniste Christian Tetzlaff et les musiciens de l’Orchestre Philharmonique de Vienne.
En choisissant deux œuvres maîtresses composées en 1916, Boulez sait mieux que personne faire scintiller la musique particulière et si fortement teintée d’orientalisme du compositeur polonais. Écrite sur des vers du fameux poète persan du XIIIe siècle Djalâl ad-Dîn Rûmi, la Troisième Symphonie, sous-titrée « Le Chant de la nuit », convoque un ténor solo, un chœur mixte et un grand orchestre. C’est une sorte de vaste poème symphonique dans lequel la partie vocale n’occupe qu’une place modeste mais primordiale quant à son expression. C’est sans aucun doute un des chefs-d’œuvre du compositeur polonais, tant par sa maîtrise instrumentale que par le sens de la narration.
Selon le musicologue Didier van Moere, le Concerto pour violon n° 1 est une sorte de « frère jumeau de cette symphonie, par sa durée, son style et sa structure ».
Boulez est parfaitement à l’aise dans ces deux œuvres auxquelles il donne un grand luxe sonore grâce à son esprit d’analyse et aux splendides sonorités des Viennois. Cet orchestre luxuriant accompagne dignement le grand violoniste Christian Tetzlaff, également au sommet de son art d’interprète ici.
01. Violin Concerto No. 1, Op. 35: Vivace assai
02. Violin Concerto No. 1, Op. 35: Cadenza
03. Symphony No. 3 - "Chant de la nuit", Op. 27: Moderato assai
04. Symphony No. 3 - "Chant de la nuit", Op. 27: Vivace scherzando
05. Symphony No. 3 - "Chant de la nuit", Op. 27: Largo
À la fin de sa brillante carrière de chef d’orchestre, Pierre Boulez s’est pris de passion pour des compositeurs qu’il ignorait jusqu’alors, quand il ne les méprisait pas. Le jeune Boulez avait découvert la musique de Karol Szymanowski dès ses années de formation, à Lyon. À l’âge de dix-sept ans, il avait été durablement impressionné par la singularité de cette musique lors d’une audition de La Fontaine d’Aréthuse, extraite des Mythes pour violon et piano. Si cette graine a mis du temps à germer, elle a produit un beau fruit automnal avec cet enregistrement de 2009, un des plus beaux de Pierre Boulez, réalisé en parfaite complicité avec le violoniste Christian Tetzlaff et les musiciens de l’Orchestre Philharmonique de Vienne.
En choisissant deux œuvres maîtresses composées en 1916, Boulez sait mieux que personne faire scintiller la musique particulière et si fortement teintée d’orientalisme du compositeur polonais. Écrite sur des vers du fameux poète persan du XIIIe siècle Djalâl ad-Dîn Rûmi, la Troisième Symphonie, sous-titrée « Le Chant de la nuit », convoque un ténor solo, un chœur mixte et un grand orchestre. C’est une sorte de vaste poème symphonique dans lequel la partie vocale n’occupe qu’une place modeste mais primordiale quant à son expression. C’est sans aucun doute un des chefs-d’œuvre du compositeur polonais, tant par sa maîtrise instrumentale que par le sens de la narration.
Selon le musicologue Didier van Moere, le Concerto pour violon n° 1 est une sorte de « frère jumeau de cette symphonie, par sa durée, son style et sa structure ».
Boulez est parfaitement à l’aise dans ces deux œuvres auxquelles il donne un grand luxe sonore grâce à son esprit d’analyse et aux splendides sonorités des Viennois. Cet orchestre luxuriant accompagne dignement le grand violoniste Christian Tetzlaff, également au sommet de son art d’interprète ici.
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