Red Cardell - Soleils blancs (2010)
BAND/ARTIST: Red Cardell
- Title: Soleils blancs
- Year Of Release: 2010
- Label: Keltia Musique
- Genre: Folk, Rock, Pop, Chanson
- Quality: flac lossless (tracks)
- Total Time: 00:44:29
- Total Size: 320 mb
- WebSite: Album Preview
Tracklist
01. Robert Johnson
02. Monsieur Hipipi
03. Comme une pierre qui roule
04. Si je cale je coule
05. Longtemps
06. Le comptoir
07. Doryphore
08. Dandy
09. Surfin
10. La plume
11. La valse des Apaches
12. L'ile
Lorsqu’on consulte la biographie du groupe, on se frotte les yeux : près de vingt années d’existence et douze albums pour les Quimpérois, qui préfèrent manifestement grandes (Festival des Vieilles Charrues, ou Francofolies) ou petites scènes (juste à côté de chez vous) aux dîners en ville, et autres prestations compassées et télévisuelles. Lorsqu’on écoute le nouvel album de Red Cardell, on se frotte les oreilles : on avait en effet omis que le groupe avait déboulé, riche de son rock séminal (mais pas que), bien avant que la mode soit au breton et nous assaille, et sans le côté folklorisant (bombardes et chouchen en avant) de certains de leurs congénères. De la bombarde, on peut en entendre dans Soleil Blanc (un peu), à l’instar de beaucoup d’autres instruments naturels, car la philosophie de ce nouvel effort reste une coloration tout aussi acoustique qu’énergique, mariant avec la même ferveur (ou passion, c’est selon) pop anglo-saxonne, musiques de là-bas (extra-européennes) ou d’ici (celtiques). C’est d’ailleurs un constant étonnement de se souvenir que les garçons ne sont que trois (Jean-Pierre Riou au chant, à la guitare et au reste, Manu Masko – lui est originaire de Niort - à la batterie, percussions, et au reste, et Jean-Michel Moal à l’accordéon, synthétiseur, et au reste), et parviennent néanmoins dans cette configuration risquée (du jazz au rock, le trio a offert ses plus belles pages, et ses plus retentissants plantages) à dérouler une énergie compacte de chaque instant. Á noter toutefois la participation à sept reprises d’une section de cuivres, plus contrepoint qu’enfonçage de clous. La capacité d’ouverture du groupe se confirme dans le choix du réalisateur de l’entreprise (on a croisé Stéphane Mellino au côté des Négresses Vertes), et de l’homme préposé à la console (Clive Martin a construit sa légende avec David Byrne, ou Queen). Et sa capacité de spontanéité est soulignée par un enregistrement de quatre semaines à la vitesse du son, et la préférence faite aux premières prises, captées au studio Alhambra–Colbert de Rochefort-sur-Mer. Par ailleurs, Soleil Blanc offre manifestement une ode à l’itinérance, et aux rencontres qui vont avec : l’opus débute par « Robert Johnson », hommage explicite au bluesman du Delta du Mississippi qui aurait négocié son talent avec le diable, et se poursuit en une galerie de portraits, de l’administrateur froid (« Monsieur »), au croupier débonnaire (« Dandy »). La tradition bretonne se mêlent alors aux ondoiements orientaux (« Surfin’ ») et à des accents latins (« Longtemps »), voire à l’évocation des fortifs (les troubles quartiers de la capitale dans l’entre-deux guerres, in « La Valse des Apaches »). Pas toujours joyeux ou optimiste, mais toujours énergique, ouvert sur le monde mais fier de ses origines, entre rock alternatif et musiques folkloriques, se tient fièrement le nouvel album de Red Cardell (fumier rouge). Et nous avec.
01. Robert Johnson
02. Monsieur Hipipi
03. Comme une pierre qui roule
04. Si je cale je coule
05. Longtemps
06. Le comptoir
07. Doryphore
08. Dandy
09. Surfin
10. La plume
11. La valse des Apaches
12. L'ile
Lorsqu’on consulte la biographie du groupe, on se frotte les yeux : près de vingt années d’existence et douze albums pour les Quimpérois, qui préfèrent manifestement grandes (Festival des Vieilles Charrues, ou Francofolies) ou petites scènes (juste à côté de chez vous) aux dîners en ville, et autres prestations compassées et télévisuelles. Lorsqu’on écoute le nouvel album de Red Cardell, on se frotte les oreilles : on avait en effet omis que le groupe avait déboulé, riche de son rock séminal (mais pas que), bien avant que la mode soit au breton et nous assaille, et sans le côté folklorisant (bombardes et chouchen en avant) de certains de leurs congénères. De la bombarde, on peut en entendre dans Soleil Blanc (un peu), à l’instar de beaucoup d’autres instruments naturels, car la philosophie de ce nouvel effort reste une coloration tout aussi acoustique qu’énergique, mariant avec la même ferveur (ou passion, c’est selon) pop anglo-saxonne, musiques de là-bas (extra-européennes) ou d’ici (celtiques). C’est d’ailleurs un constant étonnement de se souvenir que les garçons ne sont que trois (Jean-Pierre Riou au chant, à la guitare et au reste, Manu Masko – lui est originaire de Niort - à la batterie, percussions, et au reste, et Jean-Michel Moal à l’accordéon, synthétiseur, et au reste), et parviennent néanmoins dans cette configuration risquée (du jazz au rock, le trio a offert ses plus belles pages, et ses plus retentissants plantages) à dérouler une énergie compacte de chaque instant. Á noter toutefois la participation à sept reprises d’une section de cuivres, plus contrepoint qu’enfonçage de clous. La capacité d’ouverture du groupe se confirme dans le choix du réalisateur de l’entreprise (on a croisé Stéphane Mellino au côté des Négresses Vertes), et de l’homme préposé à la console (Clive Martin a construit sa légende avec David Byrne, ou Queen). Et sa capacité de spontanéité est soulignée par un enregistrement de quatre semaines à la vitesse du son, et la préférence faite aux premières prises, captées au studio Alhambra–Colbert de Rochefort-sur-Mer. Par ailleurs, Soleil Blanc offre manifestement une ode à l’itinérance, et aux rencontres qui vont avec : l’opus débute par « Robert Johnson », hommage explicite au bluesman du Delta du Mississippi qui aurait négocié son talent avec le diable, et se poursuit en une galerie de portraits, de l’administrateur froid (« Monsieur »), au croupier débonnaire (« Dandy »). La tradition bretonne se mêlent alors aux ondoiements orientaux (« Surfin’ ») et à des accents latins (« Longtemps »), voire à l’évocation des fortifs (les troubles quartiers de la capitale dans l’entre-deux guerres, in « La Valse des Apaches »). Pas toujours joyeux ou optimiste, mais toujours énergique, ouvert sur le monde mais fier de ses origines, entre rock alternatif et musiques folkloriques, se tient fièrement le nouvel album de Red Cardell (fumier rouge). Et nous avec.
Pop | Folk | Rock | FLAC / APE
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