Ludovic Morlot, Seattle Symphony Orchestra - Ives: Symphonies Nos. 3 & 4, The Unanswered Question & Central Park in the Dark (2016) [Hi-Res]
BAND/ARTIST: Ludovic Morlot, Seattle Symphony Orchestra
- Title: Ives: Symphonies Nos. 3 & 4, The Unanswered Question & Central Park in the Dark
- Year Of Release: 2016
- Label: Seattle Symphony Media
- Genre: Classical
- Quality: flac lossless (tracks) / flac 24bits - 96.0kHz +Booklet
- Total Time: 01:11:48
- Total Size: 315 mb / 1.21 gb
- WebSite: Album Preview
Tracklist
01. Symphony No. 4 (Ed. T. Brodhead): I. Prelude. Maestoso [Live]
02. Symphony No. 4 (Ed. T. Brodhead): II. Comedy. Allegretto [Live]
03. Symphony No. 4 (Ed. T. Brodhead): III. Fugue. Andante moderato con moto [Live]
04. Symphony No. 4 (Ed. T. Brodhead): IV. Finale. Very Slowly - Largo maestoso [Live]
05. The Unanswered Question (Revised Version)
06. Central Park in the Dark
07. Symphony No. 3 in B-Flat Major "Camp Meeting": I. Old Folks Gatherin'
08. Symphony No. 3 in B-Flat Major "Camp Meeting": II. Children's Day
09. Symphony No. 3 in B-Flat Major "Camp Meeting": III. Communion
L’on ne peut que saluer l’arrivée sur la planète discographique de nouveaux enregistrements du plus grand compositeur états-unien, Charles Ives. Voici donc sa monumentale Quatrième Symphonie (1910 – 1920), une œuvre d’une telle complexité foisonnante qu’elle exige deux, voire trois chefs d’orchestre, pour diriger les divers corps séparés qui la composent ! Car Ives superpose diverses textures, tonalités, phrases et divers rythmes, sans se gêner pour faire appel aussi aux quarts de ton, pas seulement aux cordes mais jusques et y compris au piano (en fait deux pianos accordés au quart de ton l’un par rapport à l’autre). L’oreille de l’auditeur est bien évidemment sollicitée à l’extrême car il lui faut percevoir simultanément tous les phénomènes individuels – ou accepter que tout se mêle dans un invraisemblable charivari, comme une foule dans laquelle plusieurs personnes expriment des choses différentes, de sorte que l’on grappille de-ci, de là, ce que l’on préfère. L’Orchestre de Seattle poursuit avec deux des plus extraordinaires « miniatures » de Ives, à commencer par The Unanswered Question (1906) dans laquelle un tapis de cordes sert de base à la « question » que pose la trompette solo, toujours la même phrase énigmatique, avec la « réponse » toujours plus exaspérée d’un quatuor à vents qui ne comprend rien à rien… avant que le silence retourne après l’ultime question, le tapis de cordes continuant d’exprimer son désintérêt total pour ce qui se passe autour de lui. Un époustouflant chef-d’œuvre. Suit l’autre impérial chef-d’œuvre qu’est Central Park in the Dark (1906 – 1909) construit selon un modèle qu’affectionne Ives : un lent crescendo qui culmine sur une effarante hystérie collective, puis quelques secondes de conclusion inconclusive qui s’effiloche en pianissimo. L’album s’achève avec la bien plus classique Troisième Symphonie de 1908 – 1910 – classique dans le style de Ives, c’est-à-dire d’une modernité époustouflante.
01. Symphony No. 4 (Ed. T. Brodhead): I. Prelude. Maestoso [Live]
02. Symphony No. 4 (Ed. T. Brodhead): II. Comedy. Allegretto [Live]
03. Symphony No. 4 (Ed. T. Brodhead): III. Fugue. Andante moderato con moto [Live]
04. Symphony No. 4 (Ed. T. Brodhead): IV. Finale. Very Slowly - Largo maestoso [Live]
05. The Unanswered Question (Revised Version)
06. Central Park in the Dark
07. Symphony No. 3 in B-Flat Major "Camp Meeting": I. Old Folks Gatherin'
08. Symphony No. 3 in B-Flat Major "Camp Meeting": II. Children's Day
09. Symphony No. 3 in B-Flat Major "Camp Meeting": III. Communion
L’on ne peut que saluer l’arrivée sur la planète discographique de nouveaux enregistrements du plus grand compositeur états-unien, Charles Ives. Voici donc sa monumentale Quatrième Symphonie (1910 – 1920), une œuvre d’une telle complexité foisonnante qu’elle exige deux, voire trois chefs d’orchestre, pour diriger les divers corps séparés qui la composent ! Car Ives superpose diverses textures, tonalités, phrases et divers rythmes, sans se gêner pour faire appel aussi aux quarts de ton, pas seulement aux cordes mais jusques et y compris au piano (en fait deux pianos accordés au quart de ton l’un par rapport à l’autre). L’oreille de l’auditeur est bien évidemment sollicitée à l’extrême car il lui faut percevoir simultanément tous les phénomènes individuels – ou accepter que tout se mêle dans un invraisemblable charivari, comme une foule dans laquelle plusieurs personnes expriment des choses différentes, de sorte que l’on grappille de-ci, de là, ce que l’on préfère. L’Orchestre de Seattle poursuit avec deux des plus extraordinaires « miniatures » de Ives, à commencer par The Unanswered Question (1906) dans laquelle un tapis de cordes sert de base à la « question » que pose la trompette solo, toujours la même phrase énigmatique, avec la « réponse » toujours plus exaspérée d’un quatuor à vents qui ne comprend rien à rien… avant que le silence retourne après l’ultime question, le tapis de cordes continuant d’exprimer son désintérêt total pour ce qui se passe autour de lui. Un époustouflant chef-d’œuvre. Suit l’autre impérial chef-d’œuvre qu’est Central Park in the Dark (1906 – 1909) construit selon un modèle qu’affectionne Ives : un lent crescendo qui culmine sur une effarante hystérie collective, puis quelques secondes de conclusion inconclusive qui s’effiloche en pianissimo. L’album s’achève avec la bien plus classique Troisième Symphonie de 1908 – 1910 – classique dans le style de Ives, c’est-à-dire d’une modernité époustouflante.
Year 2016 | Classical | FLAC / APE | HD & Vinyl
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