Quatuor Tchalik - Quatuor Tchalik: Camille Saint-Saëns (2021) [Hi-Res]
BAND/ARTIST: Quatuor Tchalik
- Title: Quatuor Tchalik: Camille Saint-Saëns
- Year Of Release: 2021
- Label: Alkonost Classic
- Genre: Classical
- Quality: flac lossless (tracks) / flac 24bits - 88.2kHz
- Total Time: 00:56:13
- Total Size: 287 / 982 mb
- WebSite: Album Preview
Tracklist
01. Quatuor à cordes No. 1 in E Minor, Op. 112: I. Allegro-Più allegro
02. Quatuor à cordes No. 1 in E Minor, Op. 112: II. Molto allegro quasi presto
03. Quatuor à cordes No. 1 in E Minor, Op. 112: III. Molto adagio
04. Quatuor à cordes No. 1 in E Minor, Op. 112: IV. Allegro non troppo
05. Quatuor à cordes No. 2 in G Major, Op. 153: I. Allegro animato
06. Quatuor à cordes No. 2 in G Major, Op. 153: II. Molto adagio
07. Quatuor à cordes No. 2 in G Major, Op. 153: III. Interlude et Final. Andantino – Allegretto con moto
La musique de Camille Saint-Saëns commence enfin à sortir du purgatoire où elle était confinée depuis quasiment un siècle. Les publications se suivent en nous amenant sans cesse à reconsidérer les jugements peu amènes dont on a accablé ce compositeur. C’est vrai que sa xénophobie exacerbée et sa méconnaissance des compositeurs contemporains de sa vieillesse, entre autres Debussy et Stravinski, l’on fait longtemps passer pour un réactionnaire obtus.
Comme Bach ou Mozart en leurs temps, Saint-Saëns ne cherchait pas à révolutionner le langage, se coulant dans les moules existants pour exprimer ce qu’il avait à dire. Respectueux des formes, il composait, disait-il, « comme un pommier produit des pommes ». S’il a abordé tous les genres, Saint-Saëns n’avait toutefois jamais touché au sacro-saint quatuor à cordes, forme réputée pour sa hauteur de vue et sa difficulté d’écriture. Ce n’est qu’en 1899 qu’il compose son Quatuor n° 1 en mi mineur, probablement piqué au vif par le succès de celui que Debussy écrivit quelques années plus tôt.
À soixante-trois ans, Saint-Saëns insuffle une jeunesse insolente à cette œuvre d’un élan dynamique irrésistible et riche en mélodies. L’écriture est habile et d’un classicisme indémodable avec une prééminence de la partie de premier violon. Il faut dire que l’oeuvre est dédiée à son ami Eugène Ysaÿe, un des plus grands violonistes de son temps. Le Quatuor n° 2 en sol majeur, écrit en 1918, est moins ambitieux et ne comporte que trois mouvements, mais il a la sérénité du grand âge, en dehors de tout tourment métaphysique, alliant candeur et expression, en particulier dans son beau mouvement lent. La clarté de l’écriture de Saint-Saëns est parfaitement mise en valeur par la belle interprétation du Quatuor Tchalik, une fratrie franco-russe baignée de musique dès l’enfance qui possède un jeu naturel et une rare écoute mutuelle.
01. Quatuor à cordes No. 1 in E Minor, Op. 112: I. Allegro-Più allegro
02. Quatuor à cordes No. 1 in E Minor, Op. 112: II. Molto allegro quasi presto
03. Quatuor à cordes No. 1 in E Minor, Op. 112: III. Molto adagio
04. Quatuor à cordes No. 1 in E Minor, Op. 112: IV. Allegro non troppo
05. Quatuor à cordes No. 2 in G Major, Op. 153: I. Allegro animato
06. Quatuor à cordes No. 2 in G Major, Op. 153: II. Molto adagio
07. Quatuor à cordes No. 2 in G Major, Op. 153: III. Interlude et Final. Andantino – Allegretto con moto
La musique de Camille Saint-Saëns commence enfin à sortir du purgatoire où elle était confinée depuis quasiment un siècle. Les publications se suivent en nous amenant sans cesse à reconsidérer les jugements peu amènes dont on a accablé ce compositeur. C’est vrai que sa xénophobie exacerbée et sa méconnaissance des compositeurs contemporains de sa vieillesse, entre autres Debussy et Stravinski, l’on fait longtemps passer pour un réactionnaire obtus.
Comme Bach ou Mozart en leurs temps, Saint-Saëns ne cherchait pas à révolutionner le langage, se coulant dans les moules existants pour exprimer ce qu’il avait à dire. Respectueux des formes, il composait, disait-il, « comme un pommier produit des pommes ». S’il a abordé tous les genres, Saint-Saëns n’avait toutefois jamais touché au sacro-saint quatuor à cordes, forme réputée pour sa hauteur de vue et sa difficulté d’écriture. Ce n’est qu’en 1899 qu’il compose son Quatuor n° 1 en mi mineur, probablement piqué au vif par le succès de celui que Debussy écrivit quelques années plus tôt.
À soixante-trois ans, Saint-Saëns insuffle une jeunesse insolente à cette œuvre d’un élan dynamique irrésistible et riche en mélodies. L’écriture est habile et d’un classicisme indémodable avec une prééminence de la partie de premier violon. Il faut dire que l’oeuvre est dédiée à son ami Eugène Ysaÿe, un des plus grands violonistes de son temps. Le Quatuor n° 2 en sol majeur, écrit en 1918, est moins ambitieux et ne comporte que trois mouvements, mais il a la sérénité du grand âge, en dehors de tout tourment métaphysique, alliant candeur et expression, en particulier dans son beau mouvement lent. La clarté de l’écriture de Saint-Saëns est parfaitement mise en valeur par la belle interprétation du Quatuor Tchalik, une fratrie franco-russe baignée de musique dès l’enfance qui possède un jeu naturel et une rare écoute mutuelle.
Year 2021 | Classical | FLAC / APE | HD & Vinyl
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