Adrien Gallo - Là où les saules ne pleurent pas (2021) [Hi-Res]

Des babillages d'enfants, des arpèges de guitare à la cool, une autre électrique qui sonne comme un kazoo et une flute tombée des cieux dans un jardin d'Eden reconstruit en miniature, rarement aurons-nous été si délicieusement accueillis à l'entrée d'un album.
Des chansons radieuses, douces comme les songes de nuits d'été et perlées ici et là d'une mélancolie sans gravité, habillées de voiles légers et chantées comme en béatitude, à l'écart du tumulte et du bruit. La mélodie pop, Adrien Gallo est tombé dedans tout petit, et même avant. Dans le ventre de sa mère, il tambourinait à un concert d'Elton John à Bercy, impatient d'obtenir son premier piano (un jouet, forcément décevant, vite remplacé par un Pleyel, immense pour ses cinq ans mais pas pour son ambition). C'est sur ce piano qu'il a composé l'essentiel de Là où les saules ne pleurent pas, et ils seront bien les seuls, ces saules, à ne pas pleurer à l'écoute de La Saharienne, La pluie et le beau temps ou Des adieux.