Jess Glynne - I Cry When I Laugh (2015)
BAND/ARTIST: Jess Glynne
- Title: I Cry When I Laugh
- Year Of Release: 2015
- Label: Atlantic Records UK
- Genre: Pop, Electronic
- Quality: flac lossless
- Total Time: 00:47:56
- Total Size: 339 mb
- WebSite: Album Preview
Tracklist
01. Gave Me Something
02. Hold My Hand
03. Ain't Got Far To Go
04. Take Me Home
05. Don't Be So Hard On Yourself
06. No Rights No Wrongs
07. You Can Find Me
08. My Love (Acoustic)
09. Rather Be (feat. Jess Glynne)
10. Saddest Vanilla (feat. Emeli Sandé)
11. Why Me
Déjà repérée par ses collaborations avec Clean Bandit, Route 94 ou Tinie Tempah (les singles respectifs de ces artistes, « Rather Be », « My Love » et « Not Letting Go », ont eu la bonne idée de faire un carton outre-Manche), Jess Glynne bat le fer tant qu’il est chaud et publie son premier album, I Cry When I Laugh. « Je pleure lorsque je ris » a donc été choisi comme titre, et ce n’est sûrement pas un hasard tant ce premier recueil a parfois du mal à choisir où il doit aller et ne s’arrête pas à cette simple contradiction.Ainsi, il ne fait aucun doute que Jess Glynne souhaite s’inscrire dans les pas d’un Sam Smith, d’une Jessie Ware ou d’une Emeli Sandé, qu’elle n’a d’ailleurs pas hésité à inviter pour venir pousser la chansonnette avec elle. Le problème est qu’elles chantent ensemble l’un des titres les plus insipides de l’album, l’inoffensive ballade « Saddest Vanilla », alors que « Don’t Be So Hard on Yourself » aurait peut-être davantage fait honneur à leur collaboration. Autre contradiction de taille : il est difficile de savoir où l’on met les pieds à chaque nouveau titre que propose la galette. En cause, la trop grande diversité des arrangements mais aussi des producteurs, qui peut conduire à une sauce assez indigeste. Un beat aux inflexions electro par-ci, un riff totalement disco par-là et surtout une voix manquant singulièrement de charisme, suffisamment en tout cas pour rendre la plupart des morceaux oubliables. On comprend vite qu’entre ses collaborations passées, le désir de ne pas perdre en route une base de fans encore fragile et celui de trouver sa propre voie musicale, Jess Glynne n’a pas encore trouvé le point d’équilibre et ne se cache d’ailleurs pas de sa vulnérabilité, comme dans « Hold My Hand ». L’auditeur est par exemple en droit de s’interroger sur ce qu’un titre tel que « Gave Me Something », non dénué d’intérêt, aurait pu donner sans le costume qui lui a été taillé pour les dancefloors. La voix presque gospel de la jeune chanteuse de 25 ans prenait pour le coup un chemin des plus excitants.Malheureusement, à trop vouloir être une collection de singles, I Cry When I Laugh ne réussit jamais véritablement à avoir la cohésion d’un album et se révèle bien tiède, à l’image du paresseux et très répétitif « Love Me ». Mais parce que tout n’est jamais tout noir, il en faut retenir la magnifique ballade « Take Me Home », au potentiel commercial évident, et laisse entrevoir à Jess Glynne le chemin à parcourir, non pas pour arriver au top, mais pour y rester.
01. Gave Me Something
02. Hold My Hand
03. Ain't Got Far To Go
04. Take Me Home
05. Don't Be So Hard On Yourself
06. No Rights No Wrongs
07. You Can Find Me
08. My Love (Acoustic)
09. Rather Be (feat. Jess Glynne)
10. Saddest Vanilla (feat. Emeli Sandé)
11. Why Me
Déjà repérée par ses collaborations avec Clean Bandit, Route 94 ou Tinie Tempah (les singles respectifs de ces artistes, « Rather Be », « My Love » et « Not Letting Go », ont eu la bonne idée de faire un carton outre-Manche), Jess Glynne bat le fer tant qu’il est chaud et publie son premier album, I Cry When I Laugh. « Je pleure lorsque je ris » a donc été choisi comme titre, et ce n’est sûrement pas un hasard tant ce premier recueil a parfois du mal à choisir où il doit aller et ne s’arrête pas à cette simple contradiction.Ainsi, il ne fait aucun doute que Jess Glynne souhaite s’inscrire dans les pas d’un Sam Smith, d’une Jessie Ware ou d’une Emeli Sandé, qu’elle n’a d’ailleurs pas hésité à inviter pour venir pousser la chansonnette avec elle. Le problème est qu’elles chantent ensemble l’un des titres les plus insipides de l’album, l’inoffensive ballade « Saddest Vanilla », alors que « Don’t Be So Hard on Yourself » aurait peut-être davantage fait honneur à leur collaboration. Autre contradiction de taille : il est difficile de savoir où l’on met les pieds à chaque nouveau titre que propose la galette. En cause, la trop grande diversité des arrangements mais aussi des producteurs, qui peut conduire à une sauce assez indigeste. Un beat aux inflexions electro par-ci, un riff totalement disco par-là et surtout une voix manquant singulièrement de charisme, suffisamment en tout cas pour rendre la plupart des morceaux oubliables. On comprend vite qu’entre ses collaborations passées, le désir de ne pas perdre en route une base de fans encore fragile et celui de trouver sa propre voie musicale, Jess Glynne n’a pas encore trouvé le point d’équilibre et ne se cache d’ailleurs pas de sa vulnérabilité, comme dans « Hold My Hand ». L’auditeur est par exemple en droit de s’interroger sur ce qu’un titre tel que « Gave Me Something », non dénué d’intérêt, aurait pu donner sans le costume qui lui a été taillé pour les dancefloors. La voix presque gospel de la jeune chanteuse de 25 ans prenait pour le coup un chemin des plus excitants.Malheureusement, à trop vouloir être une collection de singles, I Cry When I Laugh ne réussit jamais véritablement à avoir la cohésion d’un album et se révèle bien tiède, à l’image du paresseux et très répétitif « Love Me ». Mais parce que tout n’est jamais tout noir, il en faut retenir la magnifique ballade « Take Me Home », au potentiel commercial évident, et laisse entrevoir à Jess Glynne le chemin à parcourir, non pas pour arriver au top, mais pour y rester.
Pop | Electronic | FLAC / APE
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