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Thomas Albertus Irnberger - EntArteOpera Festival: Concerto for Violin & Double Concertos (2018) [Hi-Res]

Thomas Albertus Irnberger - EntArteOpera Festival: Concerto for Violin & Double Concertos (2018) [Hi-Res]
  • Title: EntArteOpera Festival: Concerto for Violin & Double Concertos
  • Year Of Release: 2018
  • Label: Gramola Records
  • Genre: Classical
  • Quality: flac 24bits - 96.0kHz +Booklet
  • Total Time: 01:29:19
  • Total Size: 1.6 gb
  • WebSite:
Tracklist

CD1
01. Concerto for Violin, Horn & Orchestra in A Major: I. Allegro moderato
02. Concerto for Violin, Horn & Orchestra in A Major: II. Elegy (In Memoriam)
03. Concerto for Violin, Horn & Orchestra in A Major: III. Finale. Allegro
04. Concertino for Violin, Clarinet & Orchestra, Op. 21 (Completed by M. Štědroň & L. Faltus): I. Andante ma non troppo
05. Concertino for Violin, Clarinet & Orchestra, Op. 21 (Completed by M. Štědroň & L. Faltus): II. —
06. Concertino for Violin, Clarinet & Orchestra, Op. 21 (Completed by M. Štědroň & L. Faltus): III. —

CD2
01. Concerto funebre: I. Introduction. Largo
02. Concerto funebre: II. Adagio
03. Concerto funebre: III. Allegro di molto
04. Concerto funebre: IV. Choral. Langsamer Marsch
05. Concerto for Violin, Piano & Orchestra, H. 342: I. Poco allegro
06. Concerto for Violin, Piano & Orchestra, H. 342: II. Adagio
07. Concerto for Violin, Piano & Orchestra, H. 342: III. Allegro


« Entartete Kunst » ne se traduit pas par « art entarté », l’entartement étant réservé aux politiciens d’aujourd’hui. « Entartet » signifie « dégénéré », car les Nazis s’étaient piqués de décider quel art était impur, et lequel était digne d’honorer le Reich au titre d’ « art héroïque ». Et le qualificatif n’était pas réservé aux artistes juifs allemands : cubisme, dadaïsme, fauvisme, surréalisme, dodécaphonisme, atonalité, toute la planète passa à la moulinette des censeurs. Ainsi furent ostracisés Picasso, Chagall, Schönberg, Kandinsky, Weill, Gauguin, Hindemith… Le présent album, enregistré lors du festival viennois EntArteOpera, propose quatre œuvres plus ou moins associables avec l’« art dégénéré ». D’abord deux compositrices, l’Anglaise Ethel Smyth, dont le crime était d’être féministe – et plus si affinités – à une époque où tout le monde, Nazis en tête, estimait que les dames n’avaient rien à faire sur l’avant-scène. Son Concerto pour violon, cor et orchestre de 1928 prouve le contraire, avec ô combien d’éclat. Suit le Concertino pour violon, clarinette et orchestre de Vítězslava Kaprálová, compositrice et chef d’orchestre tchèque – disciple de Novak et Talich à Prague, puis de Martinů, Nadia Boulanger et Charles Munch, tout ça bien avant vingt-cinq ans puisqu’elle disparut à cet âge lors de son exil français. Son style emprunte encore à ses maîtres, mais si elle avait vécu, elle aurait connu une éblouissante carrière. Karl Amadeus Hartmann, lui, ne fut jamais « dégénéré » mais il s’imposa un exil intérieur en Allemagne jusqu’à la fin de la Guerre, restant silencieux – même si sa musique était toujours jouée à l’étranger. Son Concerto funèbre de 1939 porte bien son nom. Enfin, Martinů : le Concerto pour piano, violon et orchestre de 1953, œuvre d’exil – parmi les plus poignantes du compositeur.

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