Regarde Les Hommes Tomber - Ascension (2020) Hi-Res
BAND/ARTIST: Regarde Les Hommes Tomber
- Title: Ascension
- Year Of Release: 2020
- Label: Season of Mist
- Genre: Metal, Black Metal, Sludge Metal, Post-Metal
- Quality: FLAC 24bit-96kHz
- Total Time: 46:48
- Total Size: 1.1 Gb
- WebSite: Album Preview
Tracklist:
1. L'Ascension
2. A New Order
3. The Renegade Son
4. The Crowning
5. Stellar Cross
6. La Tentation
7. Au Bord Du Gouffre
1. L'Ascension
2. A New Order
3. The Renegade Son
4. The Crowning
5. Stellar Cross
6. La Tentation
7. Au Bord Du Gouffre
Il leur a fallu cinq ans pour terminer la trilogie amorcée en 2013 avec leur album éponyme. Cinq années après L'Exile, album qui, peu à peu, a su se faire une place dans les habitudes musicales de plusieurs personnes, à renfort de tournées et d'apparitions dans des festivals. Certains ont pu dire : “Encore un énième groupe de Black à capuche”. Sauf que Regarde les Hommes Tomber apporte une touche supplémentaire : une présence scénique impeccable et accablante, un cri désespéré sur une assisse implacable, conférant ce qui est nécessaire à ce style, à savoir une forme de magie écrasant l'individu, dans un écran de fumée noire.
Après la montée de l'introduction, le tout est lancé sans sommation : on retrouve le post-black massif des nantais, et dès “A New Order”, le groupe entend bien renforcer l'aspect suffocant de leur musique. Cela s'entend rapidement par une utilisation judicieuse des différentes hauteurs du chanteur, allant du cri lointain, comme dans les premiers instants glaçants de “The Crowning”, jusqu'à l'incantation profonde que l'on aura notamment dans “Renegade Son”. Le chanteur se lancera même dans des moments de supplications avec l'excellente “Stellar Cross”, convoquant un tourbillon d'émotions vives. D'ailleurs, ces performances se trouvent magnifiés par l'utilisation de pistes additionnelles, notamment des chœurs, qui ajoutent une profondeur sombre et occulte et qui m'empoignent à la façon d'un Spoor of Vipers d'Ustalost.
Cette grandeur dans les parties vocales fonctionne à merveille avec les compositions, alternant entre les moments virulents et les parties plus mesurées, liées ensemble par un tremolo omniprésent. C'est ce qui rend “Renagade Son” vertigineux avec son relief qui impose une appropriation par la chair bien douloureuse. Ou bien c'est ce qui créera la force de “The Crowning”, où l'aspect plus “mid-tempo” fonctionne parfaitement avec ce solo en milieu de titre pour amorcer une gradation afin de mieux redescendre ensuite : l'équilibre est maintenu dans ces puissances, à la fois dans la rapidité et dans les instants plus plombants. L'occasion m'est ainsi permise de signaler le titre “Stellar Cross”. Il reste hypnotique par cette présence continue des pistes supplémentaires enserrant l'esprit, jusqu'à une reprise vive et des tremolo qui ne cessent de varier vers des accalmies, telles des oasis de soufre.
La musique ne laisse aucun espace vide, et chaque écoute se trouve renouvelée en captant plusieurs détails. Les breaks ne sont pas en reste, et l'utilisation des larsens ajoute à cette musique quelque chose de viscéral, de véritablement prenant (la reprise à la sixième minute de “A New Order” me rendra toujours cinglé). J'ai pu lire que le groupe a commencé dans des conditions particulières, notamment en répétant dans un local sombre éclairé à la bougie. Ce côté terreux se ressent dans l'ensemble d'Ascension, profitant d'une production impeccable digne de ce que peut proposer l'écurie Season of Mist. Je souligne ainsi l'incroyable morceau final, “Au Bord du Gouffre”. Il reste pour moi la clé de voûte de l'album, concluant la trilogie avec brio. Les paroles en français apportent une toute autre gravité au chant alors articulé différemment et s'accompagnant d'une attaque plus cérémonieuse.
On ne va pas tourner en rond, et je le dis sans gêne : je trouve qu'Ascension est véritablement la consécration, l'aboutissement de Regarde les Hommes Tomber. Concluant un long et sinueux périple, il conduit à une nouvelle voie qui, je l'espère, permettra au groupe d'aller encore plus loin. Après L'Exile, ils ont franchi un cap, avec un album solide, sans temps mort et véritablement saisissant. Peut-être que cette musique ne vous parlera pas – mais c'est le lot général de tous les albums. En attendant, les nantais ont pris le temps nécessaire à la création de ce disque, et les efforts payent : c'est un très bon cru qui s'écoute d'une seule traite et qui se bonifie au fil des écoutes.
Après la montée de l'introduction, le tout est lancé sans sommation : on retrouve le post-black massif des nantais, et dès “A New Order”, le groupe entend bien renforcer l'aspect suffocant de leur musique. Cela s'entend rapidement par une utilisation judicieuse des différentes hauteurs du chanteur, allant du cri lointain, comme dans les premiers instants glaçants de “The Crowning”, jusqu'à l'incantation profonde que l'on aura notamment dans “Renegade Son”. Le chanteur se lancera même dans des moments de supplications avec l'excellente “Stellar Cross”, convoquant un tourbillon d'émotions vives. D'ailleurs, ces performances se trouvent magnifiés par l'utilisation de pistes additionnelles, notamment des chœurs, qui ajoutent une profondeur sombre et occulte et qui m'empoignent à la façon d'un Spoor of Vipers d'Ustalost.
Cette grandeur dans les parties vocales fonctionne à merveille avec les compositions, alternant entre les moments virulents et les parties plus mesurées, liées ensemble par un tremolo omniprésent. C'est ce qui rend “Renagade Son” vertigineux avec son relief qui impose une appropriation par la chair bien douloureuse. Ou bien c'est ce qui créera la force de “The Crowning”, où l'aspect plus “mid-tempo” fonctionne parfaitement avec ce solo en milieu de titre pour amorcer une gradation afin de mieux redescendre ensuite : l'équilibre est maintenu dans ces puissances, à la fois dans la rapidité et dans les instants plus plombants. L'occasion m'est ainsi permise de signaler le titre “Stellar Cross”. Il reste hypnotique par cette présence continue des pistes supplémentaires enserrant l'esprit, jusqu'à une reprise vive et des tremolo qui ne cessent de varier vers des accalmies, telles des oasis de soufre.
La musique ne laisse aucun espace vide, et chaque écoute se trouve renouvelée en captant plusieurs détails. Les breaks ne sont pas en reste, et l'utilisation des larsens ajoute à cette musique quelque chose de viscéral, de véritablement prenant (la reprise à la sixième minute de “A New Order” me rendra toujours cinglé). J'ai pu lire que le groupe a commencé dans des conditions particulières, notamment en répétant dans un local sombre éclairé à la bougie. Ce côté terreux se ressent dans l'ensemble d'Ascension, profitant d'une production impeccable digne de ce que peut proposer l'écurie Season of Mist. Je souligne ainsi l'incroyable morceau final, “Au Bord du Gouffre”. Il reste pour moi la clé de voûte de l'album, concluant la trilogie avec brio. Les paroles en français apportent une toute autre gravité au chant alors articulé différemment et s'accompagnant d'une attaque plus cérémonieuse.
On ne va pas tourner en rond, et je le dis sans gêne : je trouve qu'Ascension est véritablement la consécration, l'aboutissement de Regarde les Hommes Tomber. Concluant un long et sinueux périple, il conduit à une nouvelle voie qui, je l'espère, permettra au groupe d'aller encore plus loin. Après L'Exile, ils ont franchi un cap, avec un album solide, sans temps mort et véritablement saisissant. Peut-être que cette musique ne vous parlera pas – mais c'est le lot général de tous les albums. En attendant, les nantais ont pris le temps nécessaire à la création de ce disque, et les efforts payent : c'est un très bon cru qui s'écoute d'une seule traite et qui se bonifie au fil des écoutes.
Year 2020 | Metal | FLAC / APE | HD & Vinyl
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