Turku Philharmonic Orchestra & Leif Segerstam - Toivo Kuula: South Ostrobothnian Suites 1 & 2, Festive March, Op. 13 and Prelude & Fugue, Op. 10 (2015) [Hi-Res]
![Turku Philharmonic Orchestra & Leif Segerstam - Toivo Kuula: South Ostrobothnian Suites 1 & 2, Festive March, Op. 13 and Prelude & Fugue, Op. 10 (2015) [Hi-Res]](https://www.dibpic.com/uploads/posts/2020-08/1597142742_turku-philharmonic-orchestra-leif-segerstam-toivo-kuula-south-ostrobothnian-suites-1-2-2015.jpg)
BAND/ARTIST: Turku Philharmonic Orchestra, Leif Segerstam
- Title: Toivo Kuula: South Ostrobothnian Suites 1 & 2, Festive March, Op. 13 and Prelude & Fugue, Op. 10
- Year Of Release: 2015
- Label: Ondine
- Genre: Classical
- Quality: flac 24bits - 96.0kHz +Booklet
- Total Time: 01:10:57
- Total Size: 1.1 gb
- WebSite: Album Preview
Tracklist
01. Festive March, Op. 13 (Toivo Kuula): Festive March, Op. 13
02. Etelapohjalainen sarja (South Ostrobothnian Suite) No. 1, Op. 9 (Toivo Kuula): I. Landscape (Maisema)
03. Etelapohjalainen sarja (South Ostrobothnian Suite) No. 1, Op. 9 (Toivo Kuula): II. Folk Song (Kansanlaulu)
04. Etelapohjalainen sarja (South Ostrobothnian Suite) No. 1, Op. 9 (Toivo Kuula): III. Ostrobothnian Dance (Pohjalainen tanssi)
05. Etelapohjalainen sarja (South Ostrobothnian Suite) No. 1, Op. 9 (Toivo Kuula): IV. Devil's Dance (Pirun polska)
06. Etelapohjalainen sarja (South Ostrobothnian Suite) No. 1, Op. 9 (Toivo Kuula): V. Song of Dusk (Hamaran laulu)
07. Etelapohjalainen sarja (South Ostrobothnian Suite) No. 2, Op. 20 (Toivo Kuula): I. The Bride Arrives (Tulopeli)
08. Etelapohjalainen sarja (South Ostrobothnian Suite) No. 2, Op. 20 (Toivo Kuula): II. Rain in the Forest (Metsassa sataa)
09. Etelapohjalainen sarja (South Ostrobothnian Suite) No. 2, Op. 20 (Toivo Kuula): III. Minuet (Minuee)
10. Etelapohjalainen sarja (South Ostrobothnian Suite) No. 2, Op. 20 (Toivo Kuula): IV. Dance of the Orphans (Orpolasten polska)
11. Etelapohjalainen sarja (South Ostrobothnian Suite) No. 2, Op. 20 (Toivo Kuula): V. Will-o'-the-Wisp (Hiidet virvoja viritti)
12. Prelude and Fugue, Op. 10 (Toivo Kuula): Prelude
13. Prelude and Fugue, Op. 10 (Toivo Kuula): Fugue
S’il n’avait pas perdu la vie à trente-cinq ans d’une balle perdue lors d’une bête échauffourée en 1918 entre factions de la Guerre civile finlandaise, sans aucun doute le compositeur finlandais Toivo Kuula serait-il devenu « l’autre » grand du pays, aux côtés de Sibelius. Bien des choses rapprochent les deux musiciens : Kuula fut le premier disciple en composition de Sibelius, en 1909 ; et tous deux furent d’ardents défenseurs de la chose musicale nordique en général, finlandaise en particulier. Au cours de sa courte existence, il n’eut hélas pas l’occasion de composer un immense corpus, mais l’extraordinaire qualité de ce qui nous est parvenu laissait augurer d’encore plus grandes choses encore. Au-delà déjà de son maître Sibelius, au-delà aussi de la musique française – l’école franckiste qu’il embrassa lors de son séjour parisien à la célèbre Schola Cantorum, ainsi que « l’impressionnisme » debussyste qu’il comprit de manière naturelle et instinctive –, Kuula a su rapidement trouver un ton personnel : les deux Suites Sud-Ostroboniennes, respectivement de 1906-1909 et 1912-1913, représentent le sommet de son art de l’orchestration – Sibelius semble bien moins présent que Debussy ou Dvořák ou même parfois Janáček, en vérité – et de l’incorporation de thèmes folkloriques (imaginaires ?) dans son discours. Leif Segerstam mène l’Orchestre de Turku avec joie et parfaite conviction.
01. Festive March, Op. 13 (Toivo Kuula): Festive March, Op. 13
02. Etelapohjalainen sarja (South Ostrobothnian Suite) No. 1, Op. 9 (Toivo Kuula): I. Landscape (Maisema)
03. Etelapohjalainen sarja (South Ostrobothnian Suite) No. 1, Op. 9 (Toivo Kuula): II. Folk Song (Kansanlaulu)
04. Etelapohjalainen sarja (South Ostrobothnian Suite) No. 1, Op. 9 (Toivo Kuula): III. Ostrobothnian Dance (Pohjalainen tanssi)
05. Etelapohjalainen sarja (South Ostrobothnian Suite) No. 1, Op. 9 (Toivo Kuula): IV. Devil's Dance (Pirun polska)
06. Etelapohjalainen sarja (South Ostrobothnian Suite) No. 1, Op. 9 (Toivo Kuula): V. Song of Dusk (Hamaran laulu)
07. Etelapohjalainen sarja (South Ostrobothnian Suite) No. 2, Op. 20 (Toivo Kuula): I. The Bride Arrives (Tulopeli)
08. Etelapohjalainen sarja (South Ostrobothnian Suite) No. 2, Op. 20 (Toivo Kuula): II. Rain in the Forest (Metsassa sataa)
09. Etelapohjalainen sarja (South Ostrobothnian Suite) No. 2, Op. 20 (Toivo Kuula): III. Minuet (Minuee)
10. Etelapohjalainen sarja (South Ostrobothnian Suite) No. 2, Op. 20 (Toivo Kuula): IV. Dance of the Orphans (Orpolasten polska)
11. Etelapohjalainen sarja (South Ostrobothnian Suite) No. 2, Op. 20 (Toivo Kuula): V. Will-o'-the-Wisp (Hiidet virvoja viritti)
12. Prelude and Fugue, Op. 10 (Toivo Kuula): Prelude
13. Prelude and Fugue, Op. 10 (Toivo Kuula): Fugue
S’il n’avait pas perdu la vie à trente-cinq ans d’une balle perdue lors d’une bête échauffourée en 1918 entre factions de la Guerre civile finlandaise, sans aucun doute le compositeur finlandais Toivo Kuula serait-il devenu « l’autre » grand du pays, aux côtés de Sibelius. Bien des choses rapprochent les deux musiciens : Kuula fut le premier disciple en composition de Sibelius, en 1909 ; et tous deux furent d’ardents défenseurs de la chose musicale nordique en général, finlandaise en particulier. Au cours de sa courte existence, il n’eut hélas pas l’occasion de composer un immense corpus, mais l’extraordinaire qualité de ce qui nous est parvenu laissait augurer d’encore plus grandes choses encore. Au-delà déjà de son maître Sibelius, au-delà aussi de la musique française – l’école franckiste qu’il embrassa lors de son séjour parisien à la célèbre Schola Cantorum, ainsi que « l’impressionnisme » debussyste qu’il comprit de manière naturelle et instinctive –, Kuula a su rapidement trouver un ton personnel : les deux Suites Sud-Ostroboniennes, respectivement de 1906-1909 et 1912-1913, représentent le sommet de son art de l’orchestration – Sibelius semble bien moins présent que Debussy ou Dvořák ou même parfois Janáček, en vérité – et de l’incorporation de thèmes folkloriques (imaginaires ?) dans son discours. Leif Segerstam mène l’Orchestre de Turku avec joie et parfaite conviction.
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