Johann Rosenmüller Ensemble - Verleih uns Frieden (2018)
BAND/ARTIST: Johann Rosenmüller Ensemble
- Title: Verleih uns Frieden
- Year Of Release: 2018
- Label: Christophorus
- Genre: Classical
- Quality: flac lossless +Booklet
- Total Time: 01:15:56
- Total Size: 344 mb
- WebSite: Album Preview
Tracklist
01. Syncharma musicum, SWV 49
02. Votiva aeolica acclamatio dem, Machet die Tore weit
03. laudamus
04. Domine
05. Qui confidunt in Domino
06. Actus gratulatoris, Venite exultemus
07. Da pacem, Domine, SWV 465
08. Victoria Sveco-Saxonica, Fortes heroes pugnabant
09. , Bonum certamen certavi
10. Teutoniam dudum belli, SWV 338
11. Ach Gott! Wir haben‘s nicht gewusst, was Krieg fur eine Plage ist
12. Wie liegt die Stadt so wuste (How doth the city sit solitary)
13. SWV 369-397 No. 4. Verleih uns Frieden genadiglich, SWV 372 - No. 5. Gib unsern Fursten und aller Obrigkeit Fried und gut Regiment, SWV 373
« Verleih uns Frieden », en bon latin « Dona nobis pacem », voilà qui ne pouvait qu’animer les musiciens en cette épouvantable période que fut la Guerre de Trente Ans, ravageant l’Europe centrale de 1618 à 1648 en laissant des contrées entières dévastées et dépeuplées pour des décennies. Entre les protestants et les catholiques, les mercenaires qui se payaient sur les régions traversées, les incessants retournements de vestes des uns vis à vis des autres de manière qu’il est impossible de résumer cette guerre en deux camps, les malheureuses populations durent se réfugier dans ce qui leur restait de vague sécurité religieuse et humaine en priant que les prochains mercenaires ne viendraient pas les étriper le lendemain ; dans ces conditions, la musique elle-même ne pouvait que se tourner vers la miséricorde divine. Ach Gott! Wir haben’s nicht gewusst, was Krieg für eine Plage ist (« Ah Dieu ! Nous ne savions pas combien la guerre était une horreur ») de Hildebrand, Wie liegt die Stadt so wüste (« Combien la ville est en ruines ») de Weckmann, Teutoniam dudum belli atra pericla molestant (« Longtemps les sombres dangers de la guerre ont mis en péril l’Allemagne ») de Schütz en disent long sur les préoccupations des uns et des autres, qu’ils soient catholiques, luthériens ou protestants d’autres dénominations, et sur leurs terreurs devant l’inextricable situation engendrée en partie par la Paix d’Augsburg de 1555 avec la fameuse formule « Cuius regio, eius religio », autrement dit « À chaque région » – à chaque souverain donc, aussi grand ou petit soit-il – « sa religion », qui ne fit qu’enflammer les esprits déjà très violents de l’époque. L’ensemble Johann Rosenmüller nous traduit avec bonheur les ardentes prières des populations finalement réduites de 60% en Europe centrale.
01. Syncharma musicum, SWV 49
02. Votiva aeolica acclamatio dem, Machet die Tore weit
03. laudamus
04. Domine
05. Qui confidunt in Domino
06. Actus gratulatoris, Venite exultemus
07. Da pacem, Domine, SWV 465
08. Victoria Sveco-Saxonica, Fortes heroes pugnabant
09. , Bonum certamen certavi
10. Teutoniam dudum belli, SWV 338
11. Ach Gott! Wir haben‘s nicht gewusst, was Krieg fur eine Plage ist
12. Wie liegt die Stadt so wuste (How doth the city sit solitary)
13. SWV 369-397 No. 4. Verleih uns Frieden genadiglich, SWV 372 - No. 5. Gib unsern Fursten und aller Obrigkeit Fried und gut Regiment, SWV 373
« Verleih uns Frieden », en bon latin « Dona nobis pacem », voilà qui ne pouvait qu’animer les musiciens en cette épouvantable période que fut la Guerre de Trente Ans, ravageant l’Europe centrale de 1618 à 1648 en laissant des contrées entières dévastées et dépeuplées pour des décennies. Entre les protestants et les catholiques, les mercenaires qui se payaient sur les régions traversées, les incessants retournements de vestes des uns vis à vis des autres de manière qu’il est impossible de résumer cette guerre en deux camps, les malheureuses populations durent se réfugier dans ce qui leur restait de vague sécurité religieuse et humaine en priant que les prochains mercenaires ne viendraient pas les étriper le lendemain ; dans ces conditions, la musique elle-même ne pouvait que se tourner vers la miséricorde divine. Ach Gott! Wir haben’s nicht gewusst, was Krieg für eine Plage ist (« Ah Dieu ! Nous ne savions pas combien la guerre était une horreur ») de Hildebrand, Wie liegt die Stadt so wüste (« Combien la ville est en ruines ») de Weckmann, Teutoniam dudum belli atra pericla molestant (« Longtemps les sombres dangers de la guerre ont mis en péril l’Allemagne ») de Schütz en disent long sur les préoccupations des uns et des autres, qu’ils soient catholiques, luthériens ou protestants d’autres dénominations, et sur leurs terreurs devant l’inextricable situation engendrée en partie par la Paix d’Augsburg de 1555 avec la fameuse formule « Cuius regio, eius religio », autrement dit « À chaque région » – à chaque souverain donc, aussi grand ou petit soit-il – « sa religion », qui ne fit qu’enflammer les esprits déjà très violents de l’époque. L’ensemble Johann Rosenmüller nous traduit avec bonheur les ardentes prières des populations finalement réduites de 60% en Europe centrale.
Year 2018 | Classical | FLAC / APE
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