Albert King - I Wanna Get Funky (1973)
BAND/ARTIST: Albert King
- Title: I Wanna Get Funky
- Year Of Release: 1973
- Label: Stax
- Genre: Blues
- Quality: flac lossless
- Total Time: 00:44:56
- Total Size: 265 mb
- WebSite: Album Preview
Tracklist
01. I Wanna Get Funky
02. Playing On Me
03. Walking The Back Streets And Crying
04. Til My Back Ain't Got No Bone
05. Flat Tire
06. I Can't Hear Nothing But The Blues
07. Travelin' Man
08. Crosscut Saw
09. That's What The Blues Is All About
Le blues a eu ses rois. Trois, pour être précis. Et Albert King vient, au même titre que B.B. King ou Freddie King former ce triangle magique de virtuoses. Rien de plus normal que de naître dans le Delta du Mississippi, à Indianola, pour celui qui sera par la suite un grand du blues. Fils d’un guitariste, le gaucher fait ses premières expériences musicales au sein d’une église où il est membre d’une chorale. Habile, il se confectionne sa première « guitare » avec une boîte de cigares rafistolée et un manche à balai.
Par la suite, il développe son blues dans l’Arkansas avec son premier groupe In The Groove Boys. Et c’est bien dans l’état voisin du Mississippi que le géant s’adonne à une double vie : au volant d’un tracteur, il se consacre aux champs la journée, alors que la nuit il vient côtoyer l’esprit du diable à l’aide de sa guitare. Lassé de labourer la même terre chaque jour et attiré par le frisson nocturne, Albert King décide en 1956 de devenir musicien professionnel, alors âgé de 33 ans. Guidé par l’étoile du blues, il fait de St. Louis sa maison pour être au contact de Chuck Berry ou Ike Turner. Pour l’anecdote, le roi de la guitare s’est aussi essayé à la batterie lorsqu’il était engagé par Jimmy Reed. Cette période sera faste pour le musicien puisqu’il apparait sur des enregistrements de Bobbin, King ou Chess.
Du haut de son mètre quatre-vingt-treize, The Velvet Bulldozer signe chez le label Stax en 1967. Figure majeure de l’institution, il sort Born Under A Bad Sign la même année. Album de référence d’Albert King, il connait un succès instantané et durable qui lui ouvre les portes du Fillmore West en 1968, faisant de lui le premier bluesman à évoluer dans l’enceinte. Albert King est acclamé, le public le veut et le fait savoir. D’ailleurs, le champion ne se limite pas à l’audience blues, puisque les amateurs de rock’n’roll se plient aussi en quatre pour participer à l’un de ses concerts. A la fin des années 60 jusqu’au début des 70, il traverse l’océan Atlantique et ramène son blues dans une Europe qui en raffole. Une fois de retour à la maison, il enregistre en 1972 I’ll Play The Blues For You, un album résolument blues mais avec une ouverture très funky et soul. De manière générale, que ce soit dans The Big Blues (1962), Years Gone By (1969), New Orleans Heat (1978) ou dans I’m In A Phone Booth, Baby (1984), l’élan du King n’a jamais diminué et ses opus sont tous remplis de pépites qu’il faut aller dénicher.
Accompagné de Lucy, sa Gibson Flying V de droitier qu’il retourne sans inverser le sens des cordes, le guitariste développe un jeu qui lui est propre. Spécialiste de l’open tuning, il modifie à foison l’accord de ses guitares pour obtenir un son que personne ne pourra jamais reproduire. De son amour infidèle avec la musique, Albert King aura de nombreux enfants illégitimes : Stevie Ray Vaughan, Eric Clapton, Jimi Hendrix, Keith Richards, Rory Gallagher… tous revendiqueront d’une manière plus ou moins direct l’héritage du grand monsieur. L’emblématique Memphis sera le dernier royaume du roi, lieu où il emportera sa couronne avec lui dans un sommeil éternel en 1992.
01. I Wanna Get Funky
02. Playing On Me
03. Walking The Back Streets And Crying
04. Til My Back Ain't Got No Bone
05. Flat Tire
06. I Can't Hear Nothing But The Blues
07. Travelin' Man
08. Crosscut Saw
09. That's What The Blues Is All About
Le blues a eu ses rois. Trois, pour être précis. Et Albert King vient, au même titre que B.B. King ou Freddie King former ce triangle magique de virtuoses. Rien de plus normal que de naître dans le Delta du Mississippi, à Indianola, pour celui qui sera par la suite un grand du blues. Fils d’un guitariste, le gaucher fait ses premières expériences musicales au sein d’une église où il est membre d’une chorale. Habile, il se confectionne sa première « guitare » avec une boîte de cigares rafistolée et un manche à balai.
Par la suite, il développe son blues dans l’Arkansas avec son premier groupe In The Groove Boys. Et c’est bien dans l’état voisin du Mississippi que le géant s’adonne à une double vie : au volant d’un tracteur, il se consacre aux champs la journée, alors que la nuit il vient côtoyer l’esprit du diable à l’aide de sa guitare. Lassé de labourer la même terre chaque jour et attiré par le frisson nocturne, Albert King décide en 1956 de devenir musicien professionnel, alors âgé de 33 ans. Guidé par l’étoile du blues, il fait de St. Louis sa maison pour être au contact de Chuck Berry ou Ike Turner. Pour l’anecdote, le roi de la guitare s’est aussi essayé à la batterie lorsqu’il était engagé par Jimmy Reed. Cette période sera faste pour le musicien puisqu’il apparait sur des enregistrements de Bobbin, King ou Chess.
Du haut de son mètre quatre-vingt-treize, The Velvet Bulldozer signe chez le label Stax en 1967. Figure majeure de l’institution, il sort Born Under A Bad Sign la même année. Album de référence d’Albert King, il connait un succès instantané et durable qui lui ouvre les portes du Fillmore West en 1968, faisant de lui le premier bluesman à évoluer dans l’enceinte. Albert King est acclamé, le public le veut et le fait savoir. D’ailleurs, le champion ne se limite pas à l’audience blues, puisque les amateurs de rock’n’roll se plient aussi en quatre pour participer à l’un de ses concerts. A la fin des années 60 jusqu’au début des 70, il traverse l’océan Atlantique et ramène son blues dans une Europe qui en raffole. Une fois de retour à la maison, il enregistre en 1972 I’ll Play The Blues For You, un album résolument blues mais avec une ouverture très funky et soul. De manière générale, que ce soit dans The Big Blues (1962), Years Gone By (1969), New Orleans Heat (1978) ou dans I’m In A Phone Booth, Baby (1984), l’élan du King n’a jamais diminué et ses opus sont tous remplis de pépites qu’il faut aller dénicher.
Accompagné de Lucy, sa Gibson Flying V de droitier qu’il retourne sans inverser le sens des cordes, le guitariste développe un jeu qui lui est propre. Spécialiste de l’open tuning, il modifie à foison l’accord de ses guitares pour obtenir un son que personne ne pourra jamais reproduire. De son amour infidèle avec la musique, Albert King aura de nombreux enfants illégitimes : Stevie Ray Vaughan, Eric Clapton, Jimi Hendrix, Keith Richards, Rory Gallagher… tous revendiqueront d’une manière plus ou moins direct l’héritage du grand monsieur. L’emblématique Memphis sera le dernier royaume du roi, lieu où il emportera sa couronne avec lui dans un sommeil éternel en 1992.
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