Frank Zappa - Greasy Love Songs (2010)
BAND/ARTIST: Frank Zappa
- Title: Greasy Love Songs
- Year Of Release: 2010
- Label: UMC (Universal Music Catalogue)
- Genre: Rock, Doo Wop
- Quality: flac lossless +booklet
- Total Time: 01:08:37
- Total Size: 400 mb
- WebSite: Album Preview
Tracklist
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01. Cheap Thrills
02. Love Of My Life
03. How Could I Be Such A Fool
04. Deseri
05. I'm Not Satisfied
06. Jelly Roll Gum Drop
07. Anything
08. Later That Night
09. You Didn't Try To Call Me
10. Fountain Of Love
11. "No. No. No."
12. Anyway The Wind Blows
13. Stuff Up The Cracks
Frank Zappa est un extrémiste. Dans ses compositions d’abord : débridées, incroyablement complexes, elles suintent le génie par toutes les portées. Dans son humour, ensuite : grinçant, ironique, très souvent de mauvais gout, il est à parier que sans ses prédispositions pour la musique, il aurait fait carrière dans l’humour. En témoigne cette petite anecdote : lors de l’enregistrement d’une émission, un ancien militaire avec une jambe de bois l’interpelle et lui dit : «Si j’en juge par vos cheveux long, vous êtes une fille». Réponse de Zappa : « Si j’en juge par votre jambe de bois, vous êtes une table ». Parfaite illustration du ton sarcastique, ironique, absurde et décalé de Zappa. Son humour a une importance certaine dans sa carrière car il le mêle allègrement à sa musique. Tant dans ses paroles et titres (We’re Only In It For The Money, Sheik Yerbouti, Don’t Eat The Yellow Snow…) que sur scène, où il n’hésite pas à singer ouvertement les chanteurs populaires et à faire participer le public à ses délires les plus absurdes. Plus incroyable encore, on peut probablement attribuer à Zappa l’invention de la « composition humoristique ». N’hésitant pas à passer d’un rock brutal à de la musique de chambre, il surprend sans cesse l’auditeur en l’emmenant subitement dans des contrées inattendues. Il joue sur les cassures de rythme, d’ambiance, de mélodie pour créer des effets à fort potentiel comique.
S’il est clairement un descendant direct de Stravinsky ou de Varèse, dont il se réclame, il brise tous les préjugés et casse l’image un peu prétentieuse du compositeur rigide, perfectionniste cloitré dans sa bulle géniale. En apparence seulement, car pour créer une œuvre aussi dense et variée, Frank Zappa devait forcément être en immersion constante dans sa musique. Entre le milieu des années 60 et le début des années 90, il compose et enregistre plus de 50 albums studios et live. Lorsque l’on sait que son passage sur terre n’aura duré que 52 ans, cela permet de mettre en perspective son incroyable productivité.
Pour mettre en application les compositions barrées et complexes de Zappa, il fallait d’exceptionnels techniciens. C’est là qu’entre en action un autre de ses dons : celui de mettre en lumière des nouveaux talents. La liste des musiciens propulsés par Zappa fait peur : George Duke, Jean-Luc Ponty, Terry Bozzio, Steve Vai, Vinnie Colaiuta… Sans parler de ceux qui ont croisé son chemin : Pierre Boulez, Jimi Hendrix ou encore Archie Shepp. Des accompagnateurs de première classe, qui devaient « composer » avec l’exigence du maitre. En plus d’appréhender sa musique, ils devaient également s’accoutumer aux lubies scéniques de Zappa, qui pouvait soudainement décider de changer la structure du morceau. Il avait pour cela mis au point un langage gestuel unique, qui indiquait aux musiciens la direction à prendre. Autant dire que les concerts étaient particulièrement éprouvants pour le groupe.
De ses débuts avec les Mothers Of Invention (groupe dans lequel officiait Captain Beefheart) à la fin de sa vie, Zappa n’a cessé de créer inlassablement, et sans aucune contrainte stylistique. Si le jazz-rock occupe une place importante dans sa discographie, ses compositions évoluent également dans des sphères classiques, contemporaines, pop, rock, reggae, blues, orientales ou jazz.
Chanteur et guitariste émérite, ses concerts étaient d’une incroyable intensité, tant sur le plan technique qu’émotionnel. Car Zappa ne s’est jamais perdu dans la froideur des portées et a toujours accordé une place importante aux improvisations, qui pouvaient parfois durer plusieurs minutes. A l’image de l’incroyable solo de guitare que produit Zappa sur le titre Muffin Man, sur lequel il démontre tout son talent de guitariste.
Unique en son genre, le génie de Frank Zappa aura éclaboussé toute une génération de musiciens. Il aura réussi à transposer dans la musique moderne les enseignements des grands compositeurs classiques. Mort prématurément d’un cancer, il y a fort à parier que son œuvre aurait pris des chemins inattendus, et que Zappa aurait plongé dans l’électronique la tête la première. Mais trêve de supposition, il laisse derrière lui une œuvre colossale, protéiforme, que des années ne suffiraient pas à décrypter dans sa globalité.
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01. Cheap Thrills
02. Love Of My Life
03. How Could I Be Such A Fool
04. Deseri
05. I'm Not Satisfied
06. Jelly Roll Gum Drop
07. Anything
08. Later That Night
09. You Didn't Try To Call Me
10. Fountain Of Love
11. "No. No. No."
12. Anyway The Wind Blows
13. Stuff Up The Cracks
Frank Zappa est un extrémiste. Dans ses compositions d’abord : débridées, incroyablement complexes, elles suintent le génie par toutes les portées. Dans son humour, ensuite : grinçant, ironique, très souvent de mauvais gout, il est à parier que sans ses prédispositions pour la musique, il aurait fait carrière dans l’humour. En témoigne cette petite anecdote : lors de l’enregistrement d’une émission, un ancien militaire avec une jambe de bois l’interpelle et lui dit : «Si j’en juge par vos cheveux long, vous êtes une fille». Réponse de Zappa : « Si j’en juge par votre jambe de bois, vous êtes une table ». Parfaite illustration du ton sarcastique, ironique, absurde et décalé de Zappa. Son humour a une importance certaine dans sa carrière car il le mêle allègrement à sa musique. Tant dans ses paroles et titres (We’re Only In It For The Money, Sheik Yerbouti, Don’t Eat The Yellow Snow…) que sur scène, où il n’hésite pas à singer ouvertement les chanteurs populaires et à faire participer le public à ses délires les plus absurdes. Plus incroyable encore, on peut probablement attribuer à Zappa l’invention de la « composition humoristique ». N’hésitant pas à passer d’un rock brutal à de la musique de chambre, il surprend sans cesse l’auditeur en l’emmenant subitement dans des contrées inattendues. Il joue sur les cassures de rythme, d’ambiance, de mélodie pour créer des effets à fort potentiel comique.
S’il est clairement un descendant direct de Stravinsky ou de Varèse, dont il se réclame, il brise tous les préjugés et casse l’image un peu prétentieuse du compositeur rigide, perfectionniste cloitré dans sa bulle géniale. En apparence seulement, car pour créer une œuvre aussi dense et variée, Frank Zappa devait forcément être en immersion constante dans sa musique. Entre le milieu des années 60 et le début des années 90, il compose et enregistre plus de 50 albums studios et live. Lorsque l’on sait que son passage sur terre n’aura duré que 52 ans, cela permet de mettre en perspective son incroyable productivité.
Pour mettre en application les compositions barrées et complexes de Zappa, il fallait d’exceptionnels techniciens. C’est là qu’entre en action un autre de ses dons : celui de mettre en lumière des nouveaux talents. La liste des musiciens propulsés par Zappa fait peur : George Duke, Jean-Luc Ponty, Terry Bozzio, Steve Vai, Vinnie Colaiuta… Sans parler de ceux qui ont croisé son chemin : Pierre Boulez, Jimi Hendrix ou encore Archie Shepp. Des accompagnateurs de première classe, qui devaient « composer » avec l’exigence du maitre. En plus d’appréhender sa musique, ils devaient également s’accoutumer aux lubies scéniques de Zappa, qui pouvait soudainement décider de changer la structure du morceau. Il avait pour cela mis au point un langage gestuel unique, qui indiquait aux musiciens la direction à prendre. Autant dire que les concerts étaient particulièrement éprouvants pour le groupe.
De ses débuts avec les Mothers Of Invention (groupe dans lequel officiait Captain Beefheart) à la fin de sa vie, Zappa n’a cessé de créer inlassablement, et sans aucune contrainte stylistique. Si le jazz-rock occupe une place importante dans sa discographie, ses compositions évoluent également dans des sphères classiques, contemporaines, pop, rock, reggae, blues, orientales ou jazz.
Chanteur et guitariste émérite, ses concerts étaient d’une incroyable intensité, tant sur le plan technique qu’émotionnel. Car Zappa ne s’est jamais perdu dans la froideur des portées et a toujours accordé une place importante aux improvisations, qui pouvaient parfois durer plusieurs minutes. A l’image de l’incroyable solo de guitare que produit Zappa sur le titre Muffin Man, sur lequel il démontre tout son talent de guitariste.
Unique en son genre, le génie de Frank Zappa aura éclaboussé toute une génération de musiciens. Il aura réussi à transposer dans la musique moderne les enseignements des grands compositeurs classiques. Mort prématurément d’un cancer, il y a fort à parier que son œuvre aurait pris des chemins inattendus, et que Zappa aurait plongé dans l’électronique la tête la première. Mais trêve de supposition, il laisse derrière lui une œuvre colossale, protéiforme, que des années ne suffiraient pas à décrypter dans sa globalité.
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