Katy Perry - Teenage Dream (2010)
BAND/ARTIST: Katy Perry
- Title: Teenage Dream
- Year Of Release: 2010
- Label: Capitol Records
- Genre: Pop
- Quality: flac lossless
- Total Time: 01:11:04
- Total Size: 513 mb
- WebSite: Album Preview
01. Teenage Dream
02. Last Friday Night (T.G.I.F.)
03. California Gurls
04. Firework
05. Peacock
06. Circle The Drain
07. The One That Got Away
08. E.T.
09. Who Am I Living For?
10. Pearl
11. Hummingbird Heartbeat
12. Not Like The Movies
13. If We Ever Meet AgainTimbaland
14. Starstrukk
15. California Gurls (Passion Pit Main Mix)
16. California Gurls (Armand Van Helden Remix)
17. Teenage Dream (Kaskade Club Remix)
Avant d’offrir de la musique, le troisième album (mais simplement seconde livraison pour une major) de Katy Perry est un objet de marketing, incluant une version physique présentant un livret parfumé, et une iconographie coquine que l’on doit au coup de pinceau du suave artiste américain Will Cotton. Au chapitre des intentions, et en regard des considérables enjeux de l’entreprise, la chanteuse revendique pêle-mêle les influences de Madonna, Ace Of Base ou The Cardigans. Et en ce qui concerne le créneau choisi, l’Américaine creuse le sillon de la voisine délurée et de mauvaise fréquentation à libido en bandoulière, dont Christina Aguilera s’est faite une spécialité.
Et puis, il y a la musique. Le premier single extrait du programme et duo avec Snoop Dogg, un « California Gurls » par ailleurs récent tsunami des charts outre-Atlantique, résume parfaitement le propos : Perry déplorant que sa dernière tournée ait enregistré un déficit de chansons à danser, tente le grand écart entre sensualité un brin perverse et electro-pop dance. Mais le tout fonctionne de façon parfaitement mécanique, la production s’appuyant sur des schémas rythmiques en pilotage automatique, et la voix de la jeune dame s’avérant manifestement incapable de nuances subtiles. Bien vite, les quarante et quelques minutes de mélodies banales et d’excitations convenues ne génèrent qu’un profond ennui. Peu de chansons remarquables (la chanson-titre faisant quelques mesures illusion, avant de basculer dans la bande son pour séance d’aérobic), et d’authentiques sorties de route (« Peacock » restera sans nul doute comme la chanson la plus vidée de substance de l’année, « E.T. » ne ressuscitant qu’à grand-peine la pop éthérée des années 80 par des sequencers échappés du Metropolis de Fritz Lang). On dressera l’oreille devant la partition conclusive : hélas, si « Pearl » fut le surnom de l’immense Janis Joplin, elle est désormais le titre d’une ballade poussive, au romantisme kitsch, gonflée comme un beignet de fête foraine.
Par ailleurs, l’honnêteté impose de préciser que l’album rayonne au sommet des classements du monde libre, écoulé par containers entiers, en particulier au foyer de très jeunes femmes ravies de choquer ainsi, et à bon compte, leurs vieux parents chenus. Pour tous les autres, Lady Gaga fera parfaitement l’affaire.
02. Last Friday Night (T.G.I.F.)
03. California Gurls
04. Firework
05. Peacock
06. Circle The Drain
07. The One That Got Away
08. E.T.
09. Who Am I Living For?
10. Pearl
11. Hummingbird Heartbeat
12. Not Like The Movies
13. If We Ever Meet AgainTimbaland
14. Starstrukk
15. California Gurls (Passion Pit Main Mix)
16. California Gurls (Armand Van Helden Remix)
17. Teenage Dream (Kaskade Club Remix)
Avant d’offrir de la musique, le troisième album (mais simplement seconde livraison pour une major) de Katy Perry est un objet de marketing, incluant une version physique présentant un livret parfumé, et une iconographie coquine que l’on doit au coup de pinceau du suave artiste américain Will Cotton. Au chapitre des intentions, et en regard des considérables enjeux de l’entreprise, la chanteuse revendique pêle-mêle les influences de Madonna, Ace Of Base ou The Cardigans. Et en ce qui concerne le créneau choisi, l’Américaine creuse le sillon de la voisine délurée et de mauvaise fréquentation à libido en bandoulière, dont Christina Aguilera s’est faite une spécialité.
Et puis, il y a la musique. Le premier single extrait du programme et duo avec Snoop Dogg, un « California Gurls » par ailleurs récent tsunami des charts outre-Atlantique, résume parfaitement le propos : Perry déplorant que sa dernière tournée ait enregistré un déficit de chansons à danser, tente le grand écart entre sensualité un brin perverse et electro-pop dance. Mais le tout fonctionne de façon parfaitement mécanique, la production s’appuyant sur des schémas rythmiques en pilotage automatique, et la voix de la jeune dame s’avérant manifestement incapable de nuances subtiles. Bien vite, les quarante et quelques minutes de mélodies banales et d’excitations convenues ne génèrent qu’un profond ennui. Peu de chansons remarquables (la chanson-titre faisant quelques mesures illusion, avant de basculer dans la bande son pour séance d’aérobic), et d’authentiques sorties de route (« Peacock » restera sans nul doute comme la chanson la plus vidée de substance de l’année, « E.T. » ne ressuscitant qu’à grand-peine la pop éthérée des années 80 par des sequencers échappés du Metropolis de Fritz Lang). On dressera l’oreille devant la partition conclusive : hélas, si « Pearl » fut le surnom de l’immense Janis Joplin, elle est désormais le titre d’une ballade poussive, au romantisme kitsch, gonflée comme un beignet de fête foraine.
Par ailleurs, l’honnêteté impose de préciser que l’album rayonne au sommet des classements du monde libre, écoulé par containers entiers, en particulier au foyer de très jeunes femmes ravies de choquer ainsi, et à bon compte, leurs vieux parents chenus. Pour tous les autres, Lady Gaga fera parfaitement l’affaire.
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