Suvi Väyrynen, Joose Vähäsöyrinki, Klemetti Institute Chamber Choir, Jan Lehtola & Heikki Liimola - Kokkonen: Requiem (2017)
BAND/ARTIST: Suvi Väyrynen, Joose Vähäsöyrinki, Klemetti Institute Chamber Choir, Jan Lehtola, Heikki Liimola
- Title: Kokkonen: Requiem
- Year Of Release: 2017
- Label: Toccata Classics
- Genre: Classical
- Quality: flac lossless +booklet
- Total Time: 00:55:33
- Total Size: 199 mb
- WebSite: Album Preview
Tracklist
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01. Hääsoitto
02. Surusoitto
03. Requiem (Arr. J. Linjama for 2 Voices, Choir & Organ): Requiem aeternam
04. Requiem (Arr. J. Linjama for 2 Voices, Choir & Organ): Kyrie eleison
05. Requiem (Arr. J. Linjama for 2 Voices, Choir & Organ): Tractus
06. Requiem (Arr. J. Linjama for 2 Voices, Choir & Organ): Domine Iesu Christe
07. Requiem (Arr. J. Linjama for 2 Voices, Choir & Organ): Hostias et preces
08. Requiem (Arr. J. Linjama for 2 Voices, Choir & Organ): Sanctus et Benedictus
09. Requiem (Arr. J. Linjama for 2 Voices, Choir & Organ): Agnus Dei
10. Requiem (Arr. J. Linjama for 2 Voices, Choir & Organ): In paradisum
11. Requiem (Arr. J. Linjama for 2 Voices, Choir & Organ): Lux aeterna
12. Lux aeterna
13. Iuxta crucem
L’œuvre de Kokkonen peut se diviser en trois grandes tendances : néoclassique dodécaphonique et tonale-libre, même si le passage de l’une à l’autre s’est fait plutôt insensiblement sans rupture réelle. Sa production, elle, garde une parfaite unité d’approche et d’atmosphère : une musique plutôt méditative et introvertie. Ce sont ses quatre symphonies qui forment le noyau de son œuvre, un cycle d’une importance comparable – du moins en Finlande – à celle des symphonies de Sibelius. Selon son habitude d’économie de moyens, Kokkonen développe pour son Requiem (1981) trois cellules thématiques et une poignée de séries dodécaphoniques, mais que le lecteur se rassure, la musique ne paraît jamais ni sérielle ni dodécaphonique. En réalité, le compositeur se sert de ces « briques musicales » pour créer des textures largement consonantes, tonales et tranquilles, que viennent assombrir quelques rares moments plus menaçants, bien vite suivie d’accalmie. On remarque d’ailleurs que Kokkonen a choisi de ne pas mettre en musique le Dies irae qui est pourtant un des éléments principaux du texte du Requiem, sans doute pour rester dans l’atmosphère de pure beauté qu’il souhaitait développer, en accord avec la raison d’être elle-même de l’ouvrage – en mémoire à son épouse récemment disparue. L’ouvrage se referme d’ailleurs sur un Lux Aeternam plutôt que sur l’habituel Libera me, preuve que Kokkonen désirait s’ouvrir sur la lumière éternelle plutôt que sur un repos non moins éternel. De la sorte, l’œuvre semble être un long cheminement du désespoir à la clarté. Notez que le Requiem est ici présenté dans une version où l’orchestre est remplacé par l’orgue, pour une plus grande lisibilité horizontale des textures contrapuntiques – qui contrebalancent l’absence des coloris orchestraux. Et en parlant d’orgue, c’est précisément avec quelques pièces pour orgue que se referme l’album, en l’occurrence le célèbre Lux Aeternam, ainsi qu’une pièce de mariage et, à l’autre bout du cycle de vie, une pièce funèbre. Jan Jehtola joue l’orgue de l’église Saint-Paul de Helsinki, construit en 1931 dans le style des orgues symphoniques français, et restitué en 2005 à son état original après moult péripéties qui l’avaient fait passer à travers d’autres styles et genres qui n’étaient pas le sien.
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01. Hääsoitto
02. Surusoitto
03. Requiem (Arr. J. Linjama for 2 Voices, Choir & Organ): Requiem aeternam
04. Requiem (Arr. J. Linjama for 2 Voices, Choir & Organ): Kyrie eleison
05. Requiem (Arr. J. Linjama for 2 Voices, Choir & Organ): Tractus
06. Requiem (Arr. J. Linjama for 2 Voices, Choir & Organ): Domine Iesu Christe
07. Requiem (Arr. J. Linjama for 2 Voices, Choir & Organ): Hostias et preces
08. Requiem (Arr. J. Linjama for 2 Voices, Choir & Organ): Sanctus et Benedictus
09. Requiem (Arr. J. Linjama for 2 Voices, Choir & Organ): Agnus Dei
10. Requiem (Arr. J. Linjama for 2 Voices, Choir & Organ): In paradisum
11. Requiem (Arr. J. Linjama for 2 Voices, Choir & Organ): Lux aeterna
12. Lux aeterna
13. Iuxta crucem
L’œuvre de Kokkonen peut se diviser en trois grandes tendances : néoclassique dodécaphonique et tonale-libre, même si le passage de l’une à l’autre s’est fait plutôt insensiblement sans rupture réelle. Sa production, elle, garde une parfaite unité d’approche et d’atmosphère : une musique plutôt méditative et introvertie. Ce sont ses quatre symphonies qui forment le noyau de son œuvre, un cycle d’une importance comparable – du moins en Finlande – à celle des symphonies de Sibelius. Selon son habitude d’économie de moyens, Kokkonen développe pour son Requiem (1981) trois cellules thématiques et une poignée de séries dodécaphoniques, mais que le lecteur se rassure, la musique ne paraît jamais ni sérielle ni dodécaphonique. En réalité, le compositeur se sert de ces « briques musicales » pour créer des textures largement consonantes, tonales et tranquilles, que viennent assombrir quelques rares moments plus menaçants, bien vite suivie d’accalmie. On remarque d’ailleurs que Kokkonen a choisi de ne pas mettre en musique le Dies irae qui est pourtant un des éléments principaux du texte du Requiem, sans doute pour rester dans l’atmosphère de pure beauté qu’il souhaitait développer, en accord avec la raison d’être elle-même de l’ouvrage – en mémoire à son épouse récemment disparue. L’ouvrage se referme d’ailleurs sur un Lux Aeternam plutôt que sur l’habituel Libera me, preuve que Kokkonen désirait s’ouvrir sur la lumière éternelle plutôt que sur un repos non moins éternel. De la sorte, l’œuvre semble être un long cheminement du désespoir à la clarté. Notez que le Requiem est ici présenté dans une version où l’orchestre est remplacé par l’orgue, pour une plus grande lisibilité horizontale des textures contrapuntiques – qui contrebalancent l’absence des coloris orchestraux. Et en parlant d’orgue, c’est précisément avec quelques pièces pour orgue que se referme l’album, en l’occurrence le célèbre Lux Aeternam, ainsi qu’une pièce de mariage et, à l’autre bout du cycle de vie, une pièce funèbre. Jan Jehtola joue l’orgue de l’église Saint-Paul de Helsinki, construit en 1931 dans le style des orgues symphoniques français, et restitué en 2005 à son état original après moult péripéties qui l’avaient fait passer à travers d’autres styles et genres qui n’étaient pas le sien.
Year 2017 | Classical | FLAC / APE
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