Alec Frank-Gemmill & Alasdair Beatson - A Noble & Melancholy Instrument (2017)
BAND/ARTIST: Alec Frank-Gemmill, Alasdair Beatson
- Title: A Noble & Melancholy Instrument
- Year Of Release: 2017
- Label: BIS
- Genre: Classical, Chamber Music
- Quality: flac lossless
- Total Time: 01:05:56
- Total Size: 200 mb
- WebSite: Album Preview
Tracklist
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01. Horn Sonata in F Major, Op. 17: I. Allegro moderato
02. Horn Sonata in F Major, Op. 17: II. Poco adagio, quasi andante
03. Horn Sonata in F Major, Op. 17: III. Rondo: Allegro moderato
04. Adagio & Allegro for Horn & Piano, Op. 70: Adagio
05. Adagio & Allegro for Horn & Piano, Op. 70: Allegro
06. Nocturne, Op. 7
07. Prelude, Theme and Variations
08. Romance in E Major, Op. 67
09. Rêverie, Op. 24
10. Villanelle
11. Hunter's Moon
Le corniste Alec Frank-Gemmill et le pianiste Alasdair Beatson ayant décidé de consacrer cet album à des œuvres pour cor écrites tout au long d’un siècle et demi, du début du XIXe au milieu du XXe, il est naturel qu’ils aient choisi des instruments très différents selon l’époque et le compositeur. Pour la Sonate de Beethoven, écrite en 1800, c’est donc un « cor d’orchestre », naturel, sans pistons – d’où certains chromatismes qui sonnent « pincés » puisqu’il faut les générer artificiellement avec les lèvres et la main plongée dans le pavillon – et un fortepiano viennois de 1815 ; Schumann et Strauss (Franz Josef, pas Richard ni Johann), pour leurs pièces du milieu du siècle, ont droit à un cor viennois à piston de la seconde moitié du XIXe et un fortepiano de 1847 ; à Rossini et Saint-Saëns, un cor naturel français du type « cor solo » – d’une facture plus évoluée que le cor naturel habituel – de 1823 et un Blüthner de 1867 (que l’on ne s’étonne pas que Saint-Saëns ait droit à un instrument conçu alors que le compositeur ne l’était pas encore lui-même : sa Romance date de 1866 et se prête fort bien à cette sonorité de velours) ; Dukas, Vinter et Glazounov sont donnés sur un cor à pistons belge du début XXe et un Bechstein de 1898. Ainsi qu’on le voit, beaucoup de variété dans le programme, beaucoup de variété dans les sonorités. D’autant qu’il est très vrai que, pour le cor et particulier, les compositeurs écrivaient en fonction des possibilités de leur temps, ce qui a un effet considérable sur le discours musical qu’il convient d’adapter. Et, en particulier sur le cor naturel, les chromatismes et autres notes étrangères à la gamme naturelle de l’instrument offrent une sonorité bien plus diversifiée que le cor chromatique moderne. Préparez-vous à nombre de surprises. Alec Frank-Gemmill est actuellement premier cor solo du Scottish Chamber Orchestra, mais il est souvent invité à titre de premier corniste solo au Concertgebouw d’Amsterdam, au London Symphony Orchestra et au Chamber Orchestra of Europe. Ainsi qu’on le voit, il aime explorer le répertoire soliste qu’il défend sur des instruments du dix-neuvième siècle. Au piano(forte), l'un des pianistes les plus formidablement musiciens de l'archipel britannique. Un album à ne pas manquer.
Hi-Res version
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01. Horn Sonata in F Major, Op. 17: I. Allegro moderato
02. Horn Sonata in F Major, Op. 17: II. Poco adagio, quasi andante
03. Horn Sonata in F Major, Op. 17: III. Rondo: Allegro moderato
04. Adagio & Allegro for Horn & Piano, Op. 70: Adagio
05. Adagio & Allegro for Horn & Piano, Op. 70: Allegro
06. Nocturne, Op. 7
07. Prelude, Theme and Variations
08. Romance in E Major, Op. 67
09. Rêverie, Op. 24
10. Villanelle
11. Hunter's Moon
Le corniste Alec Frank-Gemmill et le pianiste Alasdair Beatson ayant décidé de consacrer cet album à des œuvres pour cor écrites tout au long d’un siècle et demi, du début du XIXe au milieu du XXe, il est naturel qu’ils aient choisi des instruments très différents selon l’époque et le compositeur. Pour la Sonate de Beethoven, écrite en 1800, c’est donc un « cor d’orchestre », naturel, sans pistons – d’où certains chromatismes qui sonnent « pincés » puisqu’il faut les générer artificiellement avec les lèvres et la main plongée dans le pavillon – et un fortepiano viennois de 1815 ; Schumann et Strauss (Franz Josef, pas Richard ni Johann), pour leurs pièces du milieu du siècle, ont droit à un cor viennois à piston de la seconde moitié du XIXe et un fortepiano de 1847 ; à Rossini et Saint-Saëns, un cor naturel français du type « cor solo » – d’une facture plus évoluée que le cor naturel habituel – de 1823 et un Blüthner de 1867 (que l’on ne s’étonne pas que Saint-Saëns ait droit à un instrument conçu alors que le compositeur ne l’était pas encore lui-même : sa Romance date de 1866 et se prête fort bien à cette sonorité de velours) ; Dukas, Vinter et Glazounov sont donnés sur un cor à pistons belge du début XXe et un Bechstein de 1898. Ainsi qu’on le voit, beaucoup de variété dans le programme, beaucoup de variété dans les sonorités. D’autant qu’il est très vrai que, pour le cor et particulier, les compositeurs écrivaient en fonction des possibilités de leur temps, ce qui a un effet considérable sur le discours musical qu’il convient d’adapter. Et, en particulier sur le cor naturel, les chromatismes et autres notes étrangères à la gamme naturelle de l’instrument offrent une sonorité bien plus diversifiée que le cor chromatique moderne. Préparez-vous à nombre de surprises. Alec Frank-Gemmill est actuellement premier cor solo du Scottish Chamber Orchestra, mais il est souvent invité à titre de premier corniste solo au Concertgebouw d’Amsterdam, au London Symphony Orchestra et au Chamber Orchestra of Europe. Ainsi qu’on le voit, il aime explorer le répertoire soliste qu’il défend sur des instruments du dix-neuvième siècle. Au piano(forte), l'un des pianistes les plus formidablement musiciens de l'archipel britannique. Un album à ne pas manquer.
Hi-Res version
Year 2017 | Classical | FLAC / APE
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