Anna Bonitatibus - Marianna Martines: La tempesta (2015)
BAND/ARTIST: Anna Bonitatibus
- Title: Marianna Martines: La tempesta
- Year Of Release: 2015
- Label: deutsche harmonia mundi
- Genre: Classical, Opera
- Quality: flac lossless +booklet
- Total Time: 01:06:31
- Total Size: 357 mb
- WebSite: Album Preview
Tracklist
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01. Orgoglioso fiumicello: I. Orgoglioso fiumicello (Aria)
02. Orgoglioso fiumicello: II. Ma tu cresci frattanto (Rec.)
03. Orgoglioso fiumicello: III. Ma tornerai fra poco (Aria)
04. Concerto per Cembalo in G Major: I. Allegro
05. Concerto per Cembalo in G Major: II. Adagio
06. Concerto per Cembalo in G Major: III. Allegro
07. La tempesta: I. No, non turbarti, o Nice! (Rec.)
08. La tempesta: II. Ma tu tremi, o mio tesoro (Aria)
09. La tempesta: III. Siedi, sicora sei (Rec.)
10. La tempesta: IV. Alfin fra le tempeste (Aria)
11. Sonata per Cembalo in G Major: I. Allegro brillante
12. Sonata per Cembalo in G Major: II. Adagio
13. Sonata per Cembalo in G Major: III. Allegro assai
14. Il nido degli amori: I. Se ti basta ch'io t'ammiri (Aria)
15. Il nido degli amori: II. S'io non accento il loco (Rec.)
16. Il nido degli amori: III. Sará più dolce assai (Aria)
Le nom de « Marianna Martines » n’évoquant sans doute pas trop grand-chose auprès d’une partie du public (votre serviteur a dû aller fouiller), précisons tout de suite qu’il s’agit de la compositrice de ces œuvres, qu’elle est née en 1744 et morte en 1812, qu’elle fut la première femme admise – à l’âge de 29 ans, s’il vous plaît – à l’Académie philharmonique de Bologne, et que ce CD nous offre trois de ses cantates de chambre, qu’elle étudia auprès de Haydn, et qu’elle se fit un grand nom en son temps comme cantatrice et claveciniste. Il est donc tout naturel que ses œuvres s’orientent d’une part vers la voix – d’où les trois cantates – et le clavier – d’où le concerto pour clavecin. Une musique parfaitement ficelée, d’une grande inventivité, tout à fait en osmose avec son temps mais sans concession à la moindre facilité. Car si l’on admettait aisément d’un homme qu’il fût médiocre mais célèbre, une femme-compositeur en ce XVIIIe siècle n’avait d’autre choix que d’être la meilleure si elle voulait se tailler un nom dans ce monde presque exclusivement masculin. Notez enfin que trois des ouvrages présentés sont des premières discographiques mondiales, et que la mezzo Anna Bonatibus prête une voix en or à ces petites perles fines.
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01. Orgoglioso fiumicello: I. Orgoglioso fiumicello (Aria)
02. Orgoglioso fiumicello: II. Ma tu cresci frattanto (Rec.)
03. Orgoglioso fiumicello: III. Ma tornerai fra poco (Aria)
04. Concerto per Cembalo in G Major: I. Allegro
05. Concerto per Cembalo in G Major: II. Adagio
06. Concerto per Cembalo in G Major: III. Allegro
07. La tempesta: I. No, non turbarti, o Nice! (Rec.)
08. La tempesta: II. Ma tu tremi, o mio tesoro (Aria)
09. La tempesta: III. Siedi, sicora sei (Rec.)
10. La tempesta: IV. Alfin fra le tempeste (Aria)
11. Sonata per Cembalo in G Major: I. Allegro brillante
12. Sonata per Cembalo in G Major: II. Adagio
13. Sonata per Cembalo in G Major: III. Allegro assai
14. Il nido degli amori: I. Se ti basta ch'io t'ammiri (Aria)
15. Il nido degli amori: II. S'io non accento il loco (Rec.)
16. Il nido degli amori: III. Sará più dolce assai (Aria)
Le nom de « Marianna Martines » n’évoquant sans doute pas trop grand-chose auprès d’une partie du public (votre serviteur a dû aller fouiller), précisons tout de suite qu’il s’agit de la compositrice de ces œuvres, qu’elle est née en 1744 et morte en 1812, qu’elle fut la première femme admise – à l’âge de 29 ans, s’il vous plaît – à l’Académie philharmonique de Bologne, et que ce CD nous offre trois de ses cantates de chambre, qu’elle étudia auprès de Haydn, et qu’elle se fit un grand nom en son temps comme cantatrice et claveciniste. Il est donc tout naturel que ses œuvres s’orientent d’une part vers la voix – d’où les trois cantates – et le clavier – d’où le concerto pour clavecin. Une musique parfaitement ficelée, d’une grande inventivité, tout à fait en osmose avec son temps mais sans concession à la moindre facilité. Car si l’on admettait aisément d’un homme qu’il fût médiocre mais célèbre, une femme-compositeur en ce XVIIIe siècle n’avait d’autre choix que d’être la meilleure si elle voulait se tailler un nom dans ce monde presque exclusivement masculin. Notez enfin que trois des ouvrages présentés sont des premières discographiques mondiales, et que la mezzo Anna Bonatibus prête une voix en or à ces petites perles fines.
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