Pietro Massa, Neubrandenburger Philharmonie & Stefan Malzew - Busoni: Piano Concerto in C Major, Op. 39, BV 247 (Live) (2018)
BAND/ARTIST: Pietro Massa, Neubrandenburger Philharmonie, Stefan Malzew
- Title: Busoni: Piano Concerto in C Major, Op. 39, BV 247 (Live)
- Year Of Release: 2018
- Label: Myricae Classics
- Genre: Classical
- Quality: flac lossless +booklet
- Total Time: 01:19:07
- Total Size: 300 mb
- WebSite: Album Preview
Tracklist
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01. Piano Concerto in C Major, Op. 39, BV 247: I. Prologo e introito. Allegro, dolce e solenne (Live)
02. Piano Concerto in C Major, Op. 39, BV 247: II. Pezzo giocoso. Vivacemente, ma senza fretta (Live)
03. Piano Concerto in C Major, Op. 39, BV 247: III. Pezzo serioso. Andante sostenuto, pensoso (Live)
04. Piano Concerto in C Major, Op. 39, BV 247: IV. All'Italiana. Vivace (Live)
05. Piano Concerto in C Major, Op. 39, BV 247: V. Cantico. Largamente e più moderato (Live)
La discographie du Concerto pour piano de Ferruccio Busoni n’est pas assez ample (Hamelin, Donohoe, Thiollier ou Ogdon sont parmi les rares à s’y être frottés), pour que l’on ne salue pas chaque nouvelle parution, en l’occurrence l’enregistrement de Pietro Massa réalisé certes déjà en 2008 mais dont voici la réédition. Le Concerto de Busoni n’en a que le nom, car dans la forme, il s’agit d’une immense symphonie de plus d’une heure de durée, en cinq mouvements (dont le dernier exige un chœur d’hommes), et dans laquelle le piano joue souvent le rôle de solo, mais aussi assez fréquemment celui d’instrument accompagnateur dans le sein même de l’orchestre, presque comme une harpe un peu plus sonore – d’ailleurs, il n’y a pas de harpe dans la partition malgré l’effectif instrumental délirant qu’elle déploie, ceci expliquant peut-être cela… On pourrait se dire que le compositeur a pu s’inspirer des formes les plus immenses de Mahler et certains modernismes de l’entre-deux-guerres, si ce n’est que son Concerto fut créé en 1904 (eh oui ! 1904 ! quelle modernité !), en l’occurrence par le Philharmonique de Berlin et Karl Muck. Il s’agit là d’un ouvrage plus qu’intrigant, débordant d’émotion et d’idées orchestrales, de couleurs intenses, un véritable chef-d’œuvre dont les proportions seules restent un frein à une plus grande notoriété. On remarquera que le choral final est un hymne chantant, entre autres, la gloire… d’Allah, dans les paroles prononcées par le personnage Alladin des Mille et une nuits. C’est dans ce dernier mouvement que le piano s’intègre le plus dans la texture orchestrale, au point de n’avoir presque plus de rôle soliste.
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01. Piano Concerto in C Major, Op. 39, BV 247: I. Prologo e introito. Allegro, dolce e solenne (Live)
02. Piano Concerto in C Major, Op. 39, BV 247: II. Pezzo giocoso. Vivacemente, ma senza fretta (Live)
03. Piano Concerto in C Major, Op. 39, BV 247: III. Pezzo serioso. Andante sostenuto, pensoso (Live)
04. Piano Concerto in C Major, Op. 39, BV 247: IV. All'Italiana. Vivace (Live)
05. Piano Concerto in C Major, Op. 39, BV 247: V. Cantico. Largamente e più moderato (Live)
La discographie du Concerto pour piano de Ferruccio Busoni n’est pas assez ample (Hamelin, Donohoe, Thiollier ou Ogdon sont parmi les rares à s’y être frottés), pour que l’on ne salue pas chaque nouvelle parution, en l’occurrence l’enregistrement de Pietro Massa réalisé certes déjà en 2008 mais dont voici la réédition. Le Concerto de Busoni n’en a que le nom, car dans la forme, il s’agit d’une immense symphonie de plus d’une heure de durée, en cinq mouvements (dont le dernier exige un chœur d’hommes), et dans laquelle le piano joue souvent le rôle de solo, mais aussi assez fréquemment celui d’instrument accompagnateur dans le sein même de l’orchestre, presque comme une harpe un peu plus sonore – d’ailleurs, il n’y a pas de harpe dans la partition malgré l’effectif instrumental délirant qu’elle déploie, ceci expliquant peut-être cela… On pourrait se dire que le compositeur a pu s’inspirer des formes les plus immenses de Mahler et certains modernismes de l’entre-deux-guerres, si ce n’est que son Concerto fut créé en 1904 (eh oui ! 1904 ! quelle modernité !), en l’occurrence par le Philharmonique de Berlin et Karl Muck. Il s’agit là d’un ouvrage plus qu’intrigant, débordant d’émotion et d’idées orchestrales, de couleurs intenses, un véritable chef-d’œuvre dont les proportions seules restent un frein à une plus grande notoriété. On remarquera que le choral final est un hymne chantant, entre autres, la gloire… d’Allah, dans les paroles prononcées par le personnage Alladin des Mille et une nuits. C’est dans ce dernier mouvement que le piano s’intègre le plus dans la texture orchestrale, au point de n’avoir presque plus de rôle soliste.
Year 2018 | Classical | FLAC / APE
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