Hypnolove - Plexus (2019)

For their third album entirely recorded in a proper studio for the first time, Hypnolove was forced to more coherence in their sound. They decided to follow a clear line: make a 100% French record inspired by the French dance music made in France during the 70's and 80's, when a handful of studio heads were driven by the ambition of conquering the world by reappropriating the emerging new genre that was funk at the time. Slap bass lines, silly erotic hip-hop-ish lyrics, edgy guitar grooves… This new version of funk invented by some French ambitious musicians found its identity under the name of French boogie. "We had Chagrin d'Amour, Pierre Bachelet's early soundtracks, Michel Berger's piano staccato sound but also Inner Life or Chic in mind, explains Henning, the only constraint was to make a 100% French record." "Plexus", "Marbella", "Horizon", "La piscine", "Le triomphe du soleil" or "Sauna"… all these names perfectly sum up the way this new record (sun)shines. At first glance, Hypnolove offers us a fantasy trip on the traces of mass tourism, swimming pools, cocktails, boys and girls in heat… but behind this postcard-perfect landscape, hide some rather bittersweet love stories, sex parties turning into drama, holidays running amok… Hypnolove immerse irony in their diabolically stirring disco songs and also manage to add a few whispered sensual vocals on top of it here and there. "Vintage but never nostalgic!" was the motto. The record also recalls their all-time favorite soundtracks composed by Serge Gainsbourg, Pierre Bachelet, Francis Lai or Vladimir Cosma. "Plexus" is a joyful record, full of irony and sublimated by wet voices dipped into a cocktail of Isabelle Adjani's "Pull Marine" and Corryne Charby's music. A record in which the band dives feet first in the groovy bass lines, the Macumba disco, the "Paris Latino-like" boogie, the disco balls and the luminous dancefloors, the 80's and 2020's… Important precaution: apply sunscreen before listening! It's as if Hypnolove's third record was perfectly illustrating the name of the band, originally found in a 70's erotic magazine's ad for a perfume supposedly "irresistibly attracting girls".

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Pour leur troisième album, mené à leur rythme et enregistré pour la première fois en studio ce qui a obligé le trio à plus de cohérence, Hypnolove a décidé d’adopter une ligne claire, de faire un disque 100% français et inspiré par toute la dance-music made in France des années 70’s et 80’s, quand les requins de studio, qui se voyaient déjà assis sur des piles de dollars, s’attaquaient au disco, le genre qui envahissait l’Amérique, et qu’on nomme désormais, pour ses incursions vers le funk, ses lignes de basse slappées, son côté plus pop et évidemment plus érotique, le french boogie. « On avait en tête Chagrin d’Amour, les B.O de Pierre Bachelet à ses débuts, Michel Berger pour le piano staccato, mais aussi le funk d’Inner Life ou de Chic, explique Henning, la seule contrainte était de faire un disque 100% chanté en français. » « Plexus » résume parfaitement le degré d’ensoleillement porté par les dix titres du disque, renforcé par le nom des morceaux comme « Marbella », « Horizon », « La piscine », « Le triomphe du soleil » ou « Sauna », en une sorte de voyage fantasmé sur les traces d’un tourisme de masse aussi jouissif que loufoque. Une sorte de B.O imaginaire avec piscine, cocktail et bikinis, filles galbées et garçons en chaleur, qui sous son premier degré dissimule des textes plutôt amers d’histoires d’amour qui se terminent mal, de partouzes qui tournent au drame, de vacances parties en vrille. Une ironie plongée dans un disco diaboliquement remuant, portée par des voix qui susurrent et remises au goût du jour sans nostalgie. Mais qui flirte aussi avec toutes les B.O doucement sensuelles imaginées par Gainsbourg, Bachelet, Francis Lai ou Vladimir Cosma, et dont le groupe est fan absolu. « Plexus », tout en légèreté, est un disque qui rayonne de joie et d’ironie, sublimé par des voix qui mouillent en sirotant un Malibu - comme de lointaines réminiscences d’Isabelle Adjani et son « Pull Marine » ou Corryne Charby et son flipper érotique. Un disque où le trio plonge pieds en avant dans les basses chaloupées, le funk suant, le disco Macumba, le boogie Paris Latino, les boules à facettes et les dancefloor lumineux, les années 80 et les années 2020, et qui nécessite une protection solaire avant toute écoute. Comme si le troisième album d’Hypnolove illustrait parfaitement le nom du groupe trouvé à l’origine dans un magazine érotique des années 70’s dans une pub pour un parfum censé attirer irrésistiblement les filles.
credits
releases October 25, 2019