Moritz Ernst - Ullmann: Piano Concerto, Piano Sonata No. 7 & Variations & Double Fugue, Op. 3a (2017)
BAND/ARTIST: Moritz Ernst, Dortmunder Philharmoniker & Gabriel Feltz
- Title: Ullmann: Piano Concerto, Piano Sonata No. 7 & Variations & Double Fugue, Op. 3a
- Year Of Release: 2017
- Label: CapriccioNR
- Genre: Classical, Piano
- Quality: flac lossless
- Total Time: 00:56:45
- Total Size: 179 mb
- WebSite: Album Preview
Tracklist
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01. Piano Concerto, Op. 25: I. Allegro con fuoco
02. Piano Concerto, Op. 25: II. Andante tranquillo
03. Piano Concerto, Op. 25: III. Allegro
04. Piano Concerto, Op. 25: IV. Allegro molto
05. Piano Sonata No. 7: I. Allegro, gemächliche Halbe
06. Piano Sonata No. 7: II. Alla marcia, ben misurato
07. Piano Sonata No. 7: III. Adagio, ma con moto
08. Piano Sonata No. 7: IV. Scherzo: Allegretto grazioso
09. Piano Sonata No. 7: V. Variationen und Fugue über ein hebräisches Volkslied
10. Variations and Double Fugue on a Theme by A. Schoenberg, Op. 3a
L’œuvre de Viktor Ullmann peut se classer en deux catégories bien distinctes : celles écrites pendant ses années pragoises entre 1920 et 1942 – dont tragiquement une forte partie a été perdue lors de l’invasion nazie de la Tchécoslovaquie – ; et celles écrites lors de sa déportation à Theresienstadt de septembre 1942 au 16 octobre 1944, après quoi il fut transféré à Auschwitz où il ne survécut que deux jours… Le Concerto pour piano Op. 25 fut achevé en décembre 1936, neuf mois après l’entrée des troupes nazies à Prague. A cette époque Ullmann avait déjà relégué son langage antérieur hérité de Schönberg, et était retourné à une solide dose de tonalité qui, pour l’auditeur, pourrait évoquer des influences de Poulenc ou de Zemlinsky, ainsi que Mahler de temps en temps. Quant à la Septième sonate pour piano, datée du 22 août 1944 (donc deux mois avant son transfert à Auschwitz), elle ne sonne en rien comme ce que l’on pourrait imaginer d’une œuvre écrite dans un camp de concentration. Ici encore, Poulenc, voire Satie, pourraient être quelques-uns des piliers à partir desquels se serait développé le processus d’écriture, et si le troisième mouvement s’appuie quelque peu sur les brumes atonales schönbergiennes, que le scherzo pourrait porter quelques traces du Pierrot lunaire, le cinquième et dernier développe une série de variations sur une thème folklorique hébraïque tout ce qu’il y a de tonal. Parlant de variations, l’album – signé du pianiste Moritz Ernst, qui développe surtout sa carrière de pianiste (et de claveciniste !) dans les domaines des XXe et XXIe siècles – s’achève sur une série de variations avec double fugue sur un thème de Schönberg, un ouvrage daté 1933. Ici, l’inspiration de Ullmann s’appuie encore sur les enseignements atonaux de son mentor, bien loin des œuvres composées au cours des années suivantes.
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01. Piano Concerto, Op. 25: I. Allegro con fuoco
02. Piano Concerto, Op. 25: II. Andante tranquillo
03. Piano Concerto, Op. 25: III. Allegro
04. Piano Concerto, Op. 25: IV. Allegro molto
05. Piano Sonata No. 7: I. Allegro, gemächliche Halbe
06. Piano Sonata No. 7: II. Alla marcia, ben misurato
07. Piano Sonata No. 7: III. Adagio, ma con moto
08. Piano Sonata No. 7: IV. Scherzo: Allegretto grazioso
09. Piano Sonata No. 7: V. Variationen und Fugue über ein hebräisches Volkslied
10. Variations and Double Fugue on a Theme by A. Schoenberg, Op. 3a
L’œuvre de Viktor Ullmann peut se classer en deux catégories bien distinctes : celles écrites pendant ses années pragoises entre 1920 et 1942 – dont tragiquement une forte partie a été perdue lors de l’invasion nazie de la Tchécoslovaquie – ; et celles écrites lors de sa déportation à Theresienstadt de septembre 1942 au 16 octobre 1944, après quoi il fut transféré à Auschwitz où il ne survécut que deux jours… Le Concerto pour piano Op. 25 fut achevé en décembre 1936, neuf mois après l’entrée des troupes nazies à Prague. A cette époque Ullmann avait déjà relégué son langage antérieur hérité de Schönberg, et était retourné à une solide dose de tonalité qui, pour l’auditeur, pourrait évoquer des influences de Poulenc ou de Zemlinsky, ainsi que Mahler de temps en temps. Quant à la Septième sonate pour piano, datée du 22 août 1944 (donc deux mois avant son transfert à Auschwitz), elle ne sonne en rien comme ce que l’on pourrait imaginer d’une œuvre écrite dans un camp de concentration. Ici encore, Poulenc, voire Satie, pourraient être quelques-uns des piliers à partir desquels se serait développé le processus d’écriture, et si le troisième mouvement s’appuie quelque peu sur les brumes atonales schönbergiennes, que le scherzo pourrait porter quelques traces du Pierrot lunaire, le cinquième et dernier développe une série de variations sur une thème folklorique hébraïque tout ce qu’il y a de tonal. Parlant de variations, l’album – signé du pianiste Moritz Ernst, qui développe surtout sa carrière de pianiste (et de claveciniste !) dans les domaines des XXe et XXIe siècles – s’achève sur une série de variations avec double fugue sur un thème de Schönberg, un ouvrage daté 1933. Ici, l’inspiration de Ullmann s’appuie encore sur les enseignements atonaux de son mentor, bien loin des œuvres composées au cours des années suivantes.
Year 2017 | Classical | FLAC / APE
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