Various Artists - Voulez-vous Cha-Cha ? French Chacha 1960-1964 (2019) [Hi-Res]
BAND/ARTIST: Various artists
- Title: Voulez-vous Cha-Cha ? French Chacha 1960-1964
- Year Of Release: 2019
- Label: Born Bad Records
- Genre: World; Jazz
- Quality: MP3 320 kbps; 16-bit/44.1kHz FLAC; 24-bit/44.1 kHz FLAC
- Total Time: 48:38 min
- Total Size: 133; 303; 428 MB
- WebSite: Album Preview
Attention, « Ne nous fâchons pas » comme nous suggère Spartaco Sax, morceau étendard de la campagne contre la violence autoroutière organisée par le quotidien FRANCE-SOIR : la musique, ce n’est pas si grave, c’est même souvent pas très sérieux. C’est en tout cas de cette oreille qu’il faut écouter cette sélection de chachacha, mambo, twist et autre madison, des musiques de genre, du style pas si mauvais, alors même que les mélomanes se pincent le nez et se bouchent les oreilles. Et pourtant, ces doux délires sous leurs faux airs de ne pas y toucher dressent un étonnant état des lieux de la France de la fin des années 1950, celle des baby boomers qui rayent les parquets. Entrez dans la danse, tous en piste, et c’est parti mon kiki.
Ça commence par un orgue ésotérique, une guitare sortie d’un western, une rythmique à la coule, un saxophone qui déboule, une voix glamour, un clavier décadré, les cadences qui s’affolent… Inventaire à la Prévert ? « Please Mr Hitchock ! », interpelle une voix surgie d’on ne sait où, sur un arrangement qui dérape dans les coins. Le ton est donné, même si la suite s’inscrit plus volontiers dans les pas du chachacha et autre mambos. Eins Zwei Drei, assène Spartaco Andreoli, créateur du Chachacha des thons, paroles absurdes et musiques pas tant que ça. Et ce n’est qu’un début. J’en vois qui rigolent, certes tout cela sonne tragi-comique, mais plus d’une fois, un gimmick accroche, une mélodie entre entêtante, un refrain que l’on fredonne sans le vouloir, le pied qui bat sans le savoir. « C’est bon ça dis donc ! », suggèrent les Los Goragueros, à l’entrer de goûter leur Mambo Miam Miam. Sax suave, contrebasse qui balance et percus qui fracassent, ce titre sous lequel se cache Alain Goraguer (il y a souvent un « os », histoire de faire plus vrai que nature, tels Los Chiquitos et Los Albinos) se laisse effectivement déguster. Le pianiste arrangeur qui signera plus tard l’indispensable Planète sauvage n’est pas le seul à avancer à moitié masqué à l’heure de donner dans le tropical. Comme Michel Legrand s’adonna au rock, pour le meilleur et pour le pitre.
Les musiques tropicales et la France, c’est une histoire qui remonte, et ce ne fut toujours, loin s’en faut que pour se gondoler. Ce tropisme pour les musiques exotiques, non sans les tics qui vont avec, ne date pas d’hier. Il suffit de songer à l’entre-deux-guerres, quand le Paris des folles années s’agite aux sons d’orchestres latino-américains. Le séminal Brésilien Pixinguinha y passa dès 1922, la charismatique cubaine Rita Montaner triomphe quelques années plus tard au Palace et le génial clarinettiste martiniquais Stellio fait durablement guincher aux sons de la biguine… Les cabarets interlopes et clubs louches brassent les populations et les musiques jusqu’à plus d’heure. De Montparnasse à Montmartre, les dancings fleurissent la capitale alors même que l’exposition universelle imprime dans l’imaginaire populaire une certaine idée, plutôt incertaine, des autres tropiques : le rêve au rabais comme l’exotica fantasme les îles… Ce seront le Jimmy’s, du côté de la Coupole, ou le Melody’s Bar niché sur les hauteurs de Pigalle, où l’orchestre de Don Marino Barreto, pianiste et chanteur cubain émigré à Paris dès les années 20, fit les beaux jours du Paris surréaliste et insouciant. Les Collégiens du Parisien Ray Ventura, un sacré vivier et de drôles de chansons, parfois aux limites du délire, ne furent pas en reste en matière de fêtes.
Et Après-guerre, ça reprit de plus belle. Le Rico’s Creole Band fut l’un des grands orchestres « typiques » qui fit chavirer le tout Paris, tendance collé-serré comme pied au plancher, le bal Blomet brasse les communautés afro-antillaises, L’Escale devient un rendez-vous incontournable pour les amateurs de versions latines, le pianiste Eddie Warner est un de ces piliers, accompagné de ses « rythmes », un « orchestre, gag suprême, était composé à 85% de musiciens français, seuls les percussionnistes étaient sud-américains ». Un autre jazzman, Henri Rossotti, navigue aussi dans les eaux chaudes des doux rivages tropicaux. Ils reprennent des sambas et mambos, adaptent du Benny Moré et du Pérez Prado. Chaud, comme le percutant Benny Bennett et son orchestre de musique latine-américaine, qui sera le creuset de formation de nombreux apprentis improvisateurs. Au menu : du calypso, du merengue… et bien entendu du chachacha. Bientôt Los Machucambos, un groupe de sud-américain formé dans le quartier latin s’y adonnera, entre une guajira et un flamenco, notamment avec Pepito qui sonne le top départ du succès du trio.
Dans cette France qui raffole des combos aux accents latino, le chachacha, formellement inventé au début des années 1950 par Enrique Jorrin, fera fureur sitôt suivi par la pachanga. On le met à toutes les sauces, comme les trépidantes rythmiques s’incrustent dans les bandes originales. Cela devient même un classique du film en noir et blanc. Cela deviendra une singularité typiquement française à toutes les époques, beaucoup s’y sont essayé : Boris Vian à maintes reprises, Bourvil aussi Bob Azzam, Gainsbourg pour de bon, Carlos pour de rire, Louis Chedid, Vanessa Paradis… En poussant le bouchon, on pourrait y déceler le début de la french touch, un accent tonique pas toujours bien maîtrisé, un twist unique. Cette affaire de chachacha est emblématique de l’atypique histoire de la petite musique, celle des contre-allées, loin des sentiers et sillons de la gloire. Celle que se plaît à relever d’outre-tombe et d’épousseter au tamis du temps le label Born Bad. Et en matière de versions latines, ces disques patiemment chinés dans les brocantes sont désormais de moins en moins aisées à dénicher, même si la plupart ne valent trois euros six centimes : ces trips en mode low cost sont sous-estimés par les collectionneurs patentés, qui courent tels des dératés vers la rareté à triple zéro.
Chachacha Transistor, prédit l’improbable Jacky Ary, connu pour son moins comestible Mange des tomates. A l’approche des années 1960, les musiques typiques sillonnent donc l’hexagone de long en large, des plaines du nord à la mer du sud. Ce qui ne manque jamais d’égayer les bals, ni d’aiguiser l’appétit d’une industrie bourgeonnante, qui s’en saisit souvent par opportunisme, non sans parfois un brin de cynisme. Il faut bien vendre coûte que coûte, à tout prix, des disques à la jeunesse qui peine à jouir. Des 45-tours sont ainsi enregistrés chez Barclay, Vogue et compagnie, des produits de basse consommation destinés à alimenter les linéaires des supermarchés qui bourgeonnent dans les périphéries. Il s’agit de convertir en studio une tendance venue d’outre-Atlantique, en convoquant des vieux schnocks (Paul Mauriat sous le pseudo d’Eduardo Ruo, en tête de rayon…) qui se la jouent jeunes, de drôles de gugusses qui s’emparent de ces rythmiques pour en donner une vision frelatée. Le temps d’une saison, avant même les fameux tubes de l’été. C’est déjà le même principe, mais en mode artisanal. Le temps d’un coup, le temps d’en tirer quelques juteux dividendes pour des producteurs qui recrutent des équipes pour exécuter ces « basses » œuvres. La plupart font des flops, des bides pour des boom. D’autres entreront dans la légende, comme Jean Yanne répondant à Henri Salvador pour Allo Brigitte, un des classiques du registre « rires et chansons ». Son auteur Norma Maine en signera un petit paquet, paroles décalées et musique calibrée.
Il y a des dialogues improbables, il y a aussi des adaptations insensées comme le Marchand de melons qui détourne le Watermelon Man Herbie Hancock, écriture en mode pilotage automatique pour accoucher d’un texte insensé. Et que dire de la Tarte à la nana ? Et comment qualifier Ça c’est du poulet ? Ou le terrible Soukou Soukou, limite mauvais goût, paroles de colon… Quand il s’agit de se réapproprier des savoir-faire étrangers, cela peut donner des résultats pour le moins étranges, un surréaliste choc de cultures qui en font tout le sel. Des mélanges improbables, genre chacha bebop, tempo latino et jazz qui scatte… Ça swingue sévère, ça maîtrise aussi parfois son affaire. Car il y a bel et bien quelques ivresses dans ces disques de commandes qui reprennent des formules qui ont fait leur effet outre-Atlantique. Ils les jouent à la ligne, dans l’esprit original, ou les détournent l’air de rien, pas que pour en sourire, pour le plaisir aussi d’y glisser là un chorus qui va un poil plus loin, ici une rime bien ajustée qui dénote une pointe de dérision, une tradition à la française qui en fera de même avec le rock comme le punk, ou encore la bossa nova. A la clef, on découvre des arrangements souvent détonants, des refrains parfois épatants, de flambants insuccès, des ratés confondants, pas forcément tout à fait hors sujets, tout autant de doux délires qui font toujours leur petit effet sur la piste quand il est l’heure de se trémousser. Testez, vous verrez, ça fonctionne à tous les coups, si tant est que vous n’abusiez pas. La modération est recommandée pour cette musique à resservir à l’heure de l’apéro ou bien après minuit…
Tracklist:
01. Cassius Simon - Please M. Hitchcock (2:18)
02. Spartaco Andreoli - Eins Zwei Drei (2:40)
03. Billy's Sax - Le fil direct (2:18)
04. Los Albinos - Cha Cha Be Bop (2:13)
05. Los Goragueros - Mambo Miam Miam (2:32)
06. Rol Basti - Casoar (2:20)
07. Gillian Hills - Cha Cha Stop (3:01)
08. Spartaco Sax - Ne nous fâchons pas (2:21)
09. Norman Maine - Paris (2:08)
10. Les bretelles - Marchand de melons (2:32)
11. Los Chiquitos - Ça c'est du poulet (1:56)
12. Norman Maine - Mundial Cha Cha (1:57)
13. Jack Ary - Cha Cha Transistor (2:28)
14. Henri Salvador - Allo Brigitte (2:51)
15. Cassius Simon - Tabou (2:28)
16. Les Gouapes à Musique - La tarte à la nana (2:28)
17. Los Cangaceiros - Bip Bip (2:27)
18. Jack Ary - Défendu défendu (2:59)
19. Les Kills Cats - Le soukou soukou (2:33)
20. Los Albinos - Voulez-vous Cha Cha (2:08)
Ça commence par un orgue ésotérique, une guitare sortie d’un western, une rythmique à la coule, un saxophone qui déboule, une voix glamour, un clavier décadré, les cadences qui s’affolent… Inventaire à la Prévert ? « Please Mr Hitchock ! », interpelle une voix surgie d’on ne sait où, sur un arrangement qui dérape dans les coins. Le ton est donné, même si la suite s’inscrit plus volontiers dans les pas du chachacha et autre mambos. Eins Zwei Drei, assène Spartaco Andreoli, créateur du Chachacha des thons, paroles absurdes et musiques pas tant que ça. Et ce n’est qu’un début. J’en vois qui rigolent, certes tout cela sonne tragi-comique, mais plus d’une fois, un gimmick accroche, une mélodie entre entêtante, un refrain que l’on fredonne sans le vouloir, le pied qui bat sans le savoir. « C’est bon ça dis donc ! », suggèrent les Los Goragueros, à l’entrer de goûter leur Mambo Miam Miam. Sax suave, contrebasse qui balance et percus qui fracassent, ce titre sous lequel se cache Alain Goraguer (il y a souvent un « os », histoire de faire plus vrai que nature, tels Los Chiquitos et Los Albinos) se laisse effectivement déguster. Le pianiste arrangeur qui signera plus tard l’indispensable Planète sauvage n’est pas le seul à avancer à moitié masqué à l’heure de donner dans le tropical. Comme Michel Legrand s’adonna au rock, pour le meilleur et pour le pitre.
Les musiques tropicales et la France, c’est une histoire qui remonte, et ce ne fut toujours, loin s’en faut que pour se gondoler. Ce tropisme pour les musiques exotiques, non sans les tics qui vont avec, ne date pas d’hier. Il suffit de songer à l’entre-deux-guerres, quand le Paris des folles années s’agite aux sons d’orchestres latino-américains. Le séminal Brésilien Pixinguinha y passa dès 1922, la charismatique cubaine Rita Montaner triomphe quelques années plus tard au Palace et le génial clarinettiste martiniquais Stellio fait durablement guincher aux sons de la biguine… Les cabarets interlopes et clubs louches brassent les populations et les musiques jusqu’à plus d’heure. De Montparnasse à Montmartre, les dancings fleurissent la capitale alors même que l’exposition universelle imprime dans l’imaginaire populaire une certaine idée, plutôt incertaine, des autres tropiques : le rêve au rabais comme l’exotica fantasme les îles… Ce seront le Jimmy’s, du côté de la Coupole, ou le Melody’s Bar niché sur les hauteurs de Pigalle, où l’orchestre de Don Marino Barreto, pianiste et chanteur cubain émigré à Paris dès les années 20, fit les beaux jours du Paris surréaliste et insouciant. Les Collégiens du Parisien Ray Ventura, un sacré vivier et de drôles de chansons, parfois aux limites du délire, ne furent pas en reste en matière de fêtes.
Et Après-guerre, ça reprit de plus belle. Le Rico’s Creole Band fut l’un des grands orchestres « typiques » qui fit chavirer le tout Paris, tendance collé-serré comme pied au plancher, le bal Blomet brasse les communautés afro-antillaises, L’Escale devient un rendez-vous incontournable pour les amateurs de versions latines, le pianiste Eddie Warner est un de ces piliers, accompagné de ses « rythmes », un « orchestre, gag suprême, était composé à 85% de musiciens français, seuls les percussionnistes étaient sud-américains ». Un autre jazzman, Henri Rossotti, navigue aussi dans les eaux chaudes des doux rivages tropicaux. Ils reprennent des sambas et mambos, adaptent du Benny Moré et du Pérez Prado. Chaud, comme le percutant Benny Bennett et son orchestre de musique latine-américaine, qui sera le creuset de formation de nombreux apprentis improvisateurs. Au menu : du calypso, du merengue… et bien entendu du chachacha. Bientôt Los Machucambos, un groupe de sud-américain formé dans le quartier latin s’y adonnera, entre une guajira et un flamenco, notamment avec Pepito qui sonne le top départ du succès du trio.
Dans cette France qui raffole des combos aux accents latino, le chachacha, formellement inventé au début des années 1950 par Enrique Jorrin, fera fureur sitôt suivi par la pachanga. On le met à toutes les sauces, comme les trépidantes rythmiques s’incrustent dans les bandes originales. Cela devient même un classique du film en noir et blanc. Cela deviendra une singularité typiquement française à toutes les époques, beaucoup s’y sont essayé : Boris Vian à maintes reprises, Bourvil aussi Bob Azzam, Gainsbourg pour de bon, Carlos pour de rire, Louis Chedid, Vanessa Paradis… En poussant le bouchon, on pourrait y déceler le début de la french touch, un accent tonique pas toujours bien maîtrisé, un twist unique. Cette affaire de chachacha est emblématique de l’atypique histoire de la petite musique, celle des contre-allées, loin des sentiers et sillons de la gloire. Celle que se plaît à relever d’outre-tombe et d’épousseter au tamis du temps le label Born Bad. Et en matière de versions latines, ces disques patiemment chinés dans les brocantes sont désormais de moins en moins aisées à dénicher, même si la plupart ne valent trois euros six centimes : ces trips en mode low cost sont sous-estimés par les collectionneurs patentés, qui courent tels des dératés vers la rareté à triple zéro.
Chachacha Transistor, prédit l’improbable Jacky Ary, connu pour son moins comestible Mange des tomates. A l’approche des années 1960, les musiques typiques sillonnent donc l’hexagone de long en large, des plaines du nord à la mer du sud. Ce qui ne manque jamais d’égayer les bals, ni d’aiguiser l’appétit d’une industrie bourgeonnante, qui s’en saisit souvent par opportunisme, non sans parfois un brin de cynisme. Il faut bien vendre coûte que coûte, à tout prix, des disques à la jeunesse qui peine à jouir. Des 45-tours sont ainsi enregistrés chez Barclay, Vogue et compagnie, des produits de basse consommation destinés à alimenter les linéaires des supermarchés qui bourgeonnent dans les périphéries. Il s’agit de convertir en studio une tendance venue d’outre-Atlantique, en convoquant des vieux schnocks (Paul Mauriat sous le pseudo d’Eduardo Ruo, en tête de rayon…) qui se la jouent jeunes, de drôles de gugusses qui s’emparent de ces rythmiques pour en donner une vision frelatée. Le temps d’une saison, avant même les fameux tubes de l’été. C’est déjà le même principe, mais en mode artisanal. Le temps d’un coup, le temps d’en tirer quelques juteux dividendes pour des producteurs qui recrutent des équipes pour exécuter ces « basses » œuvres. La plupart font des flops, des bides pour des boom. D’autres entreront dans la légende, comme Jean Yanne répondant à Henri Salvador pour Allo Brigitte, un des classiques du registre « rires et chansons ». Son auteur Norma Maine en signera un petit paquet, paroles décalées et musique calibrée.
Il y a des dialogues improbables, il y a aussi des adaptations insensées comme le Marchand de melons qui détourne le Watermelon Man Herbie Hancock, écriture en mode pilotage automatique pour accoucher d’un texte insensé. Et que dire de la Tarte à la nana ? Et comment qualifier Ça c’est du poulet ? Ou le terrible Soukou Soukou, limite mauvais goût, paroles de colon… Quand il s’agit de se réapproprier des savoir-faire étrangers, cela peut donner des résultats pour le moins étranges, un surréaliste choc de cultures qui en font tout le sel. Des mélanges improbables, genre chacha bebop, tempo latino et jazz qui scatte… Ça swingue sévère, ça maîtrise aussi parfois son affaire. Car il y a bel et bien quelques ivresses dans ces disques de commandes qui reprennent des formules qui ont fait leur effet outre-Atlantique. Ils les jouent à la ligne, dans l’esprit original, ou les détournent l’air de rien, pas que pour en sourire, pour le plaisir aussi d’y glisser là un chorus qui va un poil plus loin, ici une rime bien ajustée qui dénote une pointe de dérision, une tradition à la française qui en fera de même avec le rock comme le punk, ou encore la bossa nova. A la clef, on découvre des arrangements souvent détonants, des refrains parfois épatants, de flambants insuccès, des ratés confondants, pas forcément tout à fait hors sujets, tout autant de doux délires qui font toujours leur petit effet sur la piste quand il est l’heure de se trémousser. Testez, vous verrez, ça fonctionne à tous les coups, si tant est que vous n’abusiez pas. La modération est recommandée pour cette musique à resservir à l’heure de l’apéro ou bien après minuit…
Tracklist:
01. Cassius Simon - Please M. Hitchcock (2:18)
02. Spartaco Andreoli - Eins Zwei Drei (2:40)
03. Billy's Sax - Le fil direct (2:18)
04. Los Albinos - Cha Cha Be Bop (2:13)
05. Los Goragueros - Mambo Miam Miam (2:32)
06. Rol Basti - Casoar (2:20)
07. Gillian Hills - Cha Cha Stop (3:01)
08. Spartaco Sax - Ne nous fâchons pas (2:21)
09. Norman Maine - Paris (2:08)
10. Les bretelles - Marchand de melons (2:32)
11. Los Chiquitos - Ça c'est du poulet (1:56)
12. Norman Maine - Mundial Cha Cha (1:57)
13. Jack Ary - Cha Cha Transistor (2:28)
14. Henri Salvador - Allo Brigitte (2:51)
15. Cassius Simon - Tabou (2:28)
16. Les Gouapes à Musique - La tarte à la nana (2:28)
17. Los Cangaceiros - Bip Bip (2:27)
18. Jack Ary - Défendu défendu (2:59)
19. Les Kills Cats - Le soukou soukou (2:33)
20. Los Albinos - Voulez-vous Cha Cha (2:08)
Year 2019 | Jazz | World | Musique Française | FLAC / APE | Mp3 | HD & Vinyl
As a ISRA.CLOUD's PREMIUM member you will have the following benefits:
- Unlimited high speed downloads
- Download directly without waiting time
- Unlimited parallel downloads
- Support for download accelerators
- No advertising
- Resume broken downloads