Alex Beaupain - Pourquoi Battait Mon Coeur (2011)
BAND/ARTIST: Alex Beaupain
- Title: Pourquoi Battait Mon Coeur
- Year Of Release: 2011
- Label: Capitol Music
- Genre: Pop, Chanson
- Quality: FLAC (tracks) / MP3 320 Kbps
- Total Time: 42:47
- Total Size: 269 Mb / 109 Mb
- WebSite: Album Preview
Tracklist:
01. De tout sauf de toi (04:01)
02. Au départ (03:44)
03. Je réponds toi (03:24)
04. Sur toute la ligne (04:25)
05. La nuit promet (03:34)
06. Avant la haine (03:23)
07. Ciel de traîne (04:08)
08. lus de peur que de mal (04:05)
09. Pourquoi battait mon cœur (04:11)
10. Un culte insensé (03:59)
11. À nos amours (03:53)
01. De tout sauf de toi (04:01)
02. Au départ (03:44)
03. Je réponds toi (03:24)
04. Sur toute la ligne (04:25)
05. La nuit promet (03:34)
06. Avant la haine (03:23)
07. Ciel de traîne (04:08)
08. lus de peur que de mal (04:05)
09. Pourquoi battait mon cœur (04:11)
10. Un culte insensé (03:59)
11. À nos amours (03:53)
Projetez le cinéma par la porte, il revient par la fenêtre : après avoir composé les partitions des Bien-aimés, toujours pour le compte de Christophe Honoré, Alex Beaupain décide de s’émanciper du 7ème art au bénéfice de son troisième album...mais revisite un « Avant la haine » qui fit les beaux jours de Dans Paris (2006) sous mise en scène du même réalisateur, alors duettisé par Joana Preiss et Romain Duris : ici, en subtile inversion des rôles, le mâle a mal, et la fille n’est autre que la cinglante et déterminée Camélia Jordana.
Mais soyons honnête : pour le reste, rideau sur l’écran noir de nos nuits blanches, avec un Pourquoi Battait Mon Cœur en vraie collection de chansons élégantes, et fragiles, et vertigineuses. Onze sont ces chansons, produites par le transfuge de l’electro Jean-Philippe Verdin, jadis metteur en musiques des défilés de Dior ou Thierry Mugler, aujourd’hui petite main d’un chanteur enchanteur, à l’allant plein de tristesse, si cela est possible. Seule exception du programme, le tellurique « Un Culte insensé » a bénéficié de la collaboration d’un autre discret artisan de par ici, Frédéric Lo.
Mais ce ne sont pas les hommes, artisans de l’entreprise ou pas, qui émergent de ces refrains légers et troubles : ou alors, des hommes à bout du souffle de leurs impulsions (« Un Culte insensé »), voire levant piteusement leur verre aux amours enfuies (« Á nos amours », plutôt écho de Nous ne vieillirons pas ensemble, toujours du même Pialat), en tout état de cause parfaitement lucides quant aux histoires mal emmanchées : dans « Ciel de traîne », on déroule le tapis rouge à une séparation annoncée, et c’est délicatement douloureux. En paradoxe symétrique, on s’octroie également quelques rêves humides ici, « La Nuit promet », ou le temps d’un cinq à sept le dimanche, et de tromperies sur toute la ligne, sous-tendu par le tempo métronomique des machines (« Sur toute la ligne »). Et même lorsque – « Au Départ » - Alex Beaupain évoque en moins de quatre minutes de travelling les vingt ans de la gauche au pouvoir en France, d’abolition de la peine de mort à une gerbe de roses, en passant par la rigueur et son œil torve, ou la cohabitation, c’est d’amour toujours dont il s’agit, cet amour qui, au départ, est toujours mieux.
On le disait beau et triste, on l’assurait futur grand de la chanson francophone, et voilà, hier est aujourd’hui : Alex Beaupain,nentre grâce et sophistication, légèreté des orchestrations et pesanteur des sentiments atones, dandy de Besançon, aristocrate des élans, tend les paumes vers nous, un troisième album comme de discrètes blessures en sautoir. Troublant et talentueux, excessivement.
Mais soyons honnête : pour le reste, rideau sur l’écran noir de nos nuits blanches, avec un Pourquoi Battait Mon Cœur en vraie collection de chansons élégantes, et fragiles, et vertigineuses. Onze sont ces chansons, produites par le transfuge de l’electro Jean-Philippe Verdin, jadis metteur en musiques des défilés de Dior ou Thierry Mugler, aujourd’hui petite main d’un chanteur enchanteur, à l’allant plein de tristesse, si cela est possible. Seule exception du programme, le tellurique « Un Culte insensé » a bénéficié de la collaboration d’un autre discret artisan de par ici, Frédéric Lo.
Mais ce ne sont pas les hommes, artisans de l’entreprise ou pas, qui émergent de ces refrains légers et troubles : ou alors, des hommes à bout du souffle de leurs impulsions (« Un Culte insensé »), voire levant piteusement leur verre aux amours enfuies (« Á nos amours », plutôt écho de Nous ne vieillirons pas ensemble, toujours du même Pialat), en tout état de cause parfaitement lucides quant aux histoires mal emmanchées : dans « Ciel de traîne », on déroule le tapis rouge à une séparation annoncée, et c’est délicatement douloureux. En paradoxe symétrique, on s’octroie également quelques rêves humides ici, « La Nuit promet », ou le temps d’un cinq à sept le dimanche, et de tromperies sur toute la ligne, sous-tendu par le tempo métronomique des machines (« Sur toute la ligne »). Et même lorsque – « Au Départ » - Alex Beaupain évoque en moins de quatre minutes de travelling les vingt ans de la gauche au pouvoir en France, d’abolition de la peine de mort à une gerbe de roses, en passant par la rigueur et son œil torve, ou la cohabitation, c’est d’amour toujours dont il s’agit, cet amour qui, au départ, est toujours mieux.
On le disait beau et triste, on l’assurait futur grand de la chanson francophone, et voilà, hier est aujourd’hui : Alex Beaupain,nentre grâce et sophistication, légèreté des orchestrations et pesanteur des sentiments atones, dandy de Besançon, aristocrate des élans, tend les paumes vers nous, un troisième album comme de discrètes blessures en sautoir. Troublant et talentueux, excessivement.
Pop | Musique Française | FLAC / APE | Mp3
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