Clément Geoffroy - Johann Adam Reincken: Toccatas, Partitas & Suites (2018) [Hi-Res]
BAND/ARTIST: Clément Geoffroy
- Title: Johann Adam Reincken: Toccatas, Partitas & Suites
- Year Of Release: 2018
- Label: L'encelade
- Genre: Classical
- Quality: flac lossless / flac 24bits - 192.0kHz +booklet
- Total Time: 01:13:11
- Total Size: 490 mb / 3.2 gb
- WebSite: Album Preview
Tracklist
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01. Toccata in A Major
02. Ballett, Partite diverse
03. Suite in A Minor: I. Allemande
04. Suite in A Minor: II. Courante
05. Suite in A Minor: III. Sarabande
06. Suite in A Minor: IV. Gigue
07. Toccata in G Minor
08. Fugue in G Minor
09. Praeludium in C Major
10. Suite in C Major: I. Allemande
11. Suite in C Major: II. Courante
12. Suite in C Major: III. Sarabande
13. Suite in C Major: IV. Gigue
14. Holländische Nachtigahl
15. Die Meierin. Partite diverse
Que reste-t-il de nos jours de Johann Adam Reincken, si ce n’est une réputation – fausse, d’ailleurs – d’avoir vécu cent ans (alors qu’il a été baptisé en 1643, et qu’il est mort à l’âge quand même vénérable de quelque 80 ans, en 1722), et d’avoir été admiré par Bach qui le rencontra à Hambourg en 1705 ? Hélas bien peu de choses, alors que de son vivant il était l’un des musiciens les plus respectés d’Allemagne du Nord, titulaire de l’orgue de Sainte-Catherine de Hambourg (à la suite de son maître Scheidemann, dont il épousa d’ailleurs la fille) de 1663 à sa mort. Il participa à la fondation de l’opéra de Hambourg, situé alors au « Gänsemarkt », le « Marché aux oies », et dirigea même l’institution pendant plusieurs années. Il est l’un des principaux représentants de l’école nordique et son style si exubérant qu’est le « stylus phantasticus », d’apparence improvisée – il fut, d’ailleurs, improvisateur de génie, semble-t-il. Cent fois, mille fois hélas, l’écrasante majorité de sa musique est désormais perdue, de sorte qu’il ne nous reste que douze pièces pour clavecin et trois pour orgue: pour un musicien qui fut titulaire d’un important instrument pendant cinquante ans, c’est bien maigre et regrettable. La Toccata en la majeur fort longtemps attribuée à Purcell puis à Bach, avant qu’on rende à César ce qui est à Johann ; le Prélude en ut majeur est, en fait, une transcription par Bach d’une œuvre pour cordes de Reincken, preuve que le Cantor admirait son aîné. Les autres œuvres, dont certaines restent quand même d’attribution douteuse, sont de la même eau ; on remarquera en particulier le délicieux Ne me parlez pas de prendre femme ou La Meierin, une ample série de variations sur un thème d’apparence assez cocasse, surtout pour un bon vivant comme sembla l’être Reincken. Clément Geoffroy joue sur une copie d’un Ruckers de 1612, réalisée par le célèbre facteur Emile Jobin.
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01. Toccata in A Major
02. Ballett, Partite diverse
03. Suite in A Minor: I. Allemande
04. Suite in A Minor: II. Courante
05. Suite in A Minor: III. Sarabande
06. Suite in A Minor: IV. Gigue
07. Toccata in G Minor
08. Fugue in G Minor
09. Praeludium in C Major
10. Suite in C Major: I. Allemande
11. Suite in C Major: II. Courante
12. Suite in C Major: III. Sarabande
13. Suite in C Major: IV. Gigue
14. Holländische Nachtigahl
15. Die Meierin. Partite diverse
Que reste-t-il de nos jours de Johann Adam Reincken, si ce n’est une réputation – fausse, d’ailleurs – d’avoir vécu cent ans (alors qu’il a été baptisé en 1643, et qu’il est mort à l’âge quand même vénérable de quelque 80 ans, en 1722), et d’avoir été admiré par Bach qui le rencontra à Hambourg en 1705 ? Hélas bien peu de choses, alors que de son vivant il était l’un des musiciens les plus respectés d’Allemagne du Nord, titulaire de l’orgue de Sainte-Catherine de Hambourg (à la suite de son maître Scheidemann, dont il épousa d’ailleurs la fille) de 1663 à sa mort. Il participa à la fondation de l’opéra de Hambourg, situé alors au « Gänsemarkt », le « Marché aux oies », et dirigea même l’institution pendant plusieurs années. Il est l’un des principaux représentants de l’école nordique et son style si exubérant qu’est le « stylus phantasticus », d’apparence improvisée – il fut, d’ailleurs, improvisateur de génie, semble-t-il. Cent fois, mille fois hélas, l’écrasante majorité de sa musique est désormais perdue, de sorte qu’il ne nous reste que douze pièces pour clavecin et trois pour orgue: pour un musicien qui fut titulaire d’un important instrument pendant cinquante ans, c’est bien maigre et regrettable. La Toccata en la majeur fort longtemps attribuée à Purcell puis à Bach, avant qu’on rende à César ce qui est à Johann ; le Prélude en ut majeur est, en fait, une transcription par Bach d’une œuvre pour cordes de Reincken, preuve que le Cantor admirait son aîné. Les autres œuvres, dont certaines restent quand même d’attribution douteuse, sont de la même eau ; on remarquera en particulier le délicieux Ne me parlez pas de prendre femme ou La Meierin, une ample série de variations sur un thème d’apparence assez cocasse, surtout pour un bon vivant comme sembla l’être Reincken. Clément Geoffroy joue sur une copie d’un Ruckers de 1612, réalisée par le célèbre facteur Emile Jobin.
Year 2018 | Classical | FLAC / APE | HD & Vinyl
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