Christophe - Paradis Retrouvé (2013) Lossless
BAND/ARTIST: Christophe
- Title: Paradis Retrouvé
- Year Of Release: 2013
- Label: Disques Dreyfus
- Genre: Pop, Chanson
- Quality: FLAC (tracks)
- Total Time: 55:51
- Total Size: 377 Mb
- WebSite: Album Preview
Tracklist:
01. Silence on meurt (3:55)
02. Fairlight (4:46)
03. Baby the babe (3:34)
04. Take a night (4:39)
05. Night welcome (5:28)
06. Take it (4:38)
07. Stay away (6:58)
08. I'italiano (4:20)
09. Carrie (3:04)
10. Harp odyssey (2:28)
11. Hommage à jean-michel desjeunes (4:45)
12. Same thing (3:42)
13. I sing for... (3:38)
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01. Silence on meurt (3:55)
02. Fairlight (4:46)
03. Baby the babe (3:34)
04. Take a night (4:39)
05. Night welcome (5:28)
06. Take it (4:38)
07. Stay away (6:58)
08. I'italiano (4:20)
09. Carrie (3:04)
10. Harp odyssey (2:28)
11. Hommage à jean-michel desjeunes (4:45)
12. Same thing (3:42)
13. I sing for... (3:38)
Démarrant par un sample du dialogue (en VF) de Boulevard du crépuscule (le climat est déjà établi), Paradis Retrouvé s’impose comme un album à part entière dans la discographie sans tache du dandy de Juvisy. Certes il s’agit là de chutes, de maquettes, de laissés pour compte mais à ce niveau de classe innée, ce florilège disparate de rogatons brille dans le noir de la pochette comme un diamant.
Ces pépites oubliées de la période Motors, accouchées pour l’essentiel entre 1972 et 1982, prouvent qu’on peut les juxtaposer sans déchoir à l’ambiance générale des expériences musicales du génial moustachu à voix d’ange (du paradis). Il y a là des ébauches, des work in progress, des matrices de chansons que l’on a depuis connues sous d’autres formes. Mais pas forcément plus abouties car on peut supposer que cette réhabilitation, venue fort à propos pour accompagner une série de concerts dépouillés (un nouvel opus pour les années 2010 est fortement espéré mais comme de coutume suspendu à la cyclothymie de l’artiste).
Christophe, c’est visible, prend un plaisir non feint à expérimenter les claviers au fur et à mesure de leur apparition sur le marché, avec leur lot de possibilités infinies. D’ailleurs l’un des morceaux de cette compilation se nomme « Fairlight » (le synthé grand comme votre salon qui faisait rêver tout le monde au début des années 1980) et un autre « Harp Odyssey » (cette fois le nom d’un synthé de 1972). Il y a aussi beaucoup de piano, comme sur « Baby the Babe » qui sonne comme une titre oublié d’un album de Suicide (on sait la vénération de Christophe pour l’Alan Vega de « Jukebox Babe »). Quand à « Night Welcome », il navigue sur le son délicieusement suranné du Memory Moog et de ses climats nostalgiques. « Take a Night » (devenu « Les Tabourets du bar » sur l’album Pas Vu Pas Pris en 1980) trouve son intensité dans ces riffs cinglants qui viennent fouetter ses arpèges mutantes.
« Stay Away » est la matrice de « L’Italie », toujours sur Pas Vu Pas Pris, puisque la constante de Paradis Retrouvé est l’utilisation de la langue anglaise voire du « yop », le yaourt dans lequel le chanteur à bottines travaille ses créations, peaufine ses compositions, cherche le chemin de la perfection. « L’Italiano » et « Same Thing » sont des improvisations au studio Ferber, ces moments où les musiciens font un break en se lançant dans autre chose que ce pourquoi ils sont là. Les baby boomers écraseront une larme à l’évocation de Jean-Michel Desjeunes (« Hommage à Jean-Michel Desjeunes », un blues lent classique avec un intéressant doublage de l’harmonica par le violon et des bruitages electro canins), premier présentateur télé avec les cheveux longs, défricheur à Europe 1, et suicidé en 1979 à 36 ans. Sur « Carrie », un autre rock yop énervé, Christophe joue des guitares, ce qu’il fait rarement lui-même.
Paradis Retrouvé est une somme de treize morceaux qu’il aurait en effet été cruel de ne pas offrir aux légions d’aficionados, qui trouveront là cette touche unique, ce cinéma auditif auquel l’immortel créateur d' « Aline » nous a habitué. Il y a dans chacune de ces chansons oubliées une paire de ventricules qui bat le rythme avec ce qu’il faut de passion.
Ces pépites oubliées de la période Motors, accouchées pour l’essentiel entre 1972 et 1982, prouvent qu’on peut les juxtaposer sans déchoir à l’ambiance générale des expériences musicales du génial moustachu à voix d’ange (du paradis). Il y a là des ébauches, des work in progress, des matrices de chansons que l’on a depuis connues sous d’autres formes. Mais pas forcément plus abouties car on peut supposer que cette réhabilitation, venue fort à propos pour accompagner une série de concerts dépouillés (un nouvel opus pour les années 2010 est fortement espéré mais comme de coutume suspendu à la cyclothymie de l’artiste).
Christophe, c’est visible, prend un plaisir non feint à expérimenter les claviers au fur et à mesure de leur apparition sur le marché, avec leur lot de possibilités infinies. D’ailleurs l’un des morceaux de cette compilation se nomme « Fairlight » (le synthé grand comme votre salon qui faisait rêver tout le monde au début des années 1980) et un autre « Harp Odyssey » (cette fois le nom d’un synthé de 1972). Il y a aussi beaucoup de piano, comme sur « Baby the Babe » qui sonne comme une titre oublié d’un album de Suicide (on sait la vénération de Christophe pour l’Alan Vega de « Jukebox Babe »). Quand à « Night Welcome », il navigue sur le son délicieusement suranné du Memory Moog et de ses climats nostalgiques. « Take a Night » (devenu « Les Tabourets du bar » sur l’album Pas Vu Pas Pris en 1980) trouve son intensité dans ces riffs cinglants qui viennent fouetter ses arpèges mutantes.
« Stay Away » est la matrice de « L’Italie », toujours sur Pas Vu Pas Pris, puisque la constante de Paradis Retrouvé est l’utilisation de la langue anglaise voire du « yop », le yaourt dans lequel le chanteur à bottines travaille ses créations, peaufine ses compositions, cherche le chemin de la perfection. « L’Italiano » et « Same Thing » sont des improvisations au studio Ferber, ces moments où les musiciens font un break en se lançant dans autre chose que ce pourquoi ils sont là. Les baby boomers écraseront une larme à l’évocation de Jean-Michel Desjeunes (« Hommage à Jean-Michel Desjeunes », un blues lent classique avec un intéressant doublage de l’harmonica par le violon et des bruitages electro canins), premier présentateur télé avec les cheveux longs, défricheur à Europe 1, et suicidé en 1979 à 36 ans. Sur « Carrie », un autre rock yop énervé, Christophe joue des guitares, ce qu’il fait rarement lui-même.
Paradis Retrouvé est une somme de treize morceaux qu’il aurait en effet été cruel de ne pas offrir aux légions d’aficionados, qui trouveront là cette touche unique, ce cinéma auditif auquel l’immortel créateur d' « Aline » nous a habitué. Il y a dans chacune de ces chansons oubliées une paire de ventricules qui bat le rythme avec ce qu’il faut de passion.
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Pop | Musique Française | FLAC / APE
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