Capella de la Torre - Vidi Speciosam - A Lady Mass from the 16th Century (2018) [Hi-Res]
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BAND/ARTIST: Capella de la Torre
- Title: Vidi Speciosam - A Lady Mass from the 16th Century
- Year Of Release: 2018
- Label: deutsche harmonia mundi
- Genre: Classical
- Quality: flac lossless / flac 24bits - 96.0kHz +booklet
- Total Time: 01:05:20
- Total Size: 309 mb / 1.1 gb
- WebSite: Album Preview
Tracklist
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01. Pavan, VdGS No. 1
02. Asperges me, ITV 11
03. Introitus Gaudeamus omnes in domino
04. Missa Vidi speciosam, ITV 91: I. Kyrie
05. Missa Vidi speciosam, ITV 91: II. Gloria
06. Lectio de Sancta Maria Virgine
07. Graduale Propter veritatem
08. Missa Vidi speciosam, ITV 91: III. Credo
09. Antiphon Alma redemptoris mater
10. Offertorium Asumpta est Maria
11. Missa Vidi speciosam, ITV 91: IV. Sanctus & Benedictus
12. Ave Maria
13. Missa Vidi speciosam, ITV 91: V. Agnus Dei
14. Communio Optimam partem elegit
15. Regina caeli laetare à 5, ITV 119
16. Regina caeli laetare à 8, ITV 120
17. Hymnus Ave maris stella
18. Quam pulchri sunt, ITV 114
19. Magnificat octavi toni, ITV 71
20. Adorámoste Señor
À en croire les archives de l’Inquisition – qui s’y connaissait en réjouissances –, la musique occupait une place bien trop considérable dans nombre de couvents au début de la Renaissance. Certes, le plain-chant faisait partie de la liturgie de tous les jours, mais il semble que les religieuses outrepassaient ces attributions et s’intéressaient à jouer toutes sortes de musiques contemporaines. On ne s’en étonnera guère, sachant que ces filles de bonne famille possédaient une fort large culture d’une part, et que leurs devoirs religieux ne leur prenaient pas tellement de temps, leur laissant loisir de s’adonner à bien d’autres activités moins sacrées. Ces concerts se donnaient dans le cadre des églises des couvents, mais attiraient un public considérable. Une limite à leurs possibilités musicales : l’absence de voix d’hommes, bien sûr, de sorte que les religieuses n’avaient d’autre choix que de donner les parties de ténor et de basse aux instruments plus graves – quelles devaient jouer elles-mêmes, parmi lesquels bassons et trombones. Le présent album fait entendra les mouvements composant la messe ordinaire, puisés pour la plupart chez Tomás Luis de Victoria (1548-1611). Toutefois, il n’a pas été tenté ici de reproduire une messe donnée, la documentation de l’époque n’étant pas assez précise : c’est donc une messe « imaginaire » de la Renaissance espagnole que voilà, avec les répons et plains-chants venant s’intercaler dans des mouvements de riche polyphonie. Naturellement, on n’y entend que des voix de femmes, ainsi que quelques morceaux purement instrumentaux. L’album se referme sur un Adorámoste Señor de Francisco de la Torre (1483-1507), presque un siècle encore plus ancien que les pièces de Victoria – de la Torre dont l’ensemble Capella de la Torre a pris le nom.
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01. Pavan, VdGS No. 1
02. Asperges me, ITV 11
03. Introitus Gaudeamus omnes in domino
04. Missa Vidi speciosam, ITV 91: I. Kyrie
05. Missa Vidi speciosam, ITV 91: II. Gloria
06. Lectio de Sancta Maria Virgine
07. Graduale Propter veritatem
08. Missa Vidi speciosam, ITV 91: III. Credo
09. Antiphon Alma redemptoris mater
10. Offertorium Asumpta est Maria
11. Missa Vidi speciosam, ITV 91: IV. Sanctus & Benedictus
12. Ave Maria
13. Missa Vidi speciosam, ITV 91: V. Agnus Dei
14. Communio Optimam partem elegit
15. Regina caeli laetare à 5, ITV 119
16. Regina caeli laetare à 8, ITV 120
17. Hymnus Ave maris stella
18. Quam pulchri sunt, ITV 114
19. Magnificat octavi toni, ITV 71
20. Adorámoste Señor
À en croire les archives de l’Inquisition – qui s’y connaissait en réjouissances –, la musique occupait une place bien trop considérable dans nombre de couvents au début de la Renaissance. Certes, le plain-chant faisait partie de la liturgie de tous les jours, mais il semble que les religieuses outrepassaient ces attributions et s’intéressaient à jouer toutes sortes de musiques contemporaines. On ne s’en étonnera guère, sachant que ces filles de bonne famille possédaient une fort large culture d’une part, et que leurs devoirs religieux ne leur prenaient pas tellement de temps, leur laissant loisir de s’adonner à bien d’autres activités moins sacrées. Ces concerts se donnaient dans le cadre des églises des couvents, mais attiraient un public considérable. Une limite à leurs possibilités musicales : l’absence de voix d’hommes, bien sûr, de sorte que les religieuses n’avaient d’autre choix que de donner les parties de ténor et de basse aux instruments plus graves – quelles devaient jouer elles-mêmes, parmi lesquels bassons et trombones. Le présent album fait entendra les mouvements composant la messe ordinaire, puisés pour la plupart chez Tomás Luis de Victoria (1548-1611). Toutefois, il n’a pas été tenté ici de reproduire une messe donnée, la documentation de l’époque n’étant pas assez précise : c’est donc une messe « imaginaire » de la Renaissance espagnole que voilà, avec les répons et plains-chants venant s’intercaler dans des mouvements de riche polyphonie. Naturellement, on n’y entend que des voix de femmes, ainsi que quelques morceaux purement instrumentaux. L’album se referme sur un Adorámoste Señor de Francisco de la Torre (1483-1507), presque un siècle encore plus ancien que les pièces de Victoria – de la Torre dont l’ensemble Capella de la Torre a pris le nom.
Year 2018 | Classical | FLAC / APE | HD & Vinyl
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